Mon amie Sandrine est institutrice maternelle. Elle n’a jamais fini de repenser la décoration de sa classe. Et là, son dernier projet consistait à réaliser des banquettes pour meubler le coin lecture.
Elle a fini par récolter ce qu’elle cherchait pour réaliser ces petits bancs : des tables de chevet, solides, avec tiroirs. Elle a récupéré trois duos de caissons que je l’ai aidée à bichonner.
On les a nettoyés, poncés et repeints dans des couleurs claires et joyeuses. On a ensuite acheté 3 planches épaisses (un bon deux centimètres d’épaisseur) : il fallait qu’elles aient la même profondeur que les tables de nuit et qu’elles fassent 3 fois leur longueur. On acheté le même nombre de jolis matelas de mousse et de la colle pour tapisserie. Pas même eu besoin d’acheter du tissu : il y avait tout ce qu’il fallait dans son cagibi.
On a disposé les meubles par paire et on les écartés l’un de l’autre. Au centre, il y avait désormais un espace équivalent à la largeur d’une troisième table de chevet. On a posé une de nos planches en bois par-dessus et on l’a recouverte de colle pour tapisserie. Il a alors suffi de poser le tapis de mousse sur la planche. On s’est mis d’accord sur les rouleaux de tissu à utiliser et on en a découpé un énorme morceau, plus large que les planches.
Il faut bien disposer le coton, puis retourner la planche : le bord du tissu peut alors être proprement rabattu sur le dessous de la planche. Il faut veiller à effectuer des plis les plus plats possibles, pour que l’assise soit équilibrée. C’est le moment de dégainer l’énorme agrafeuse pour bois et de poser des agrafes sur tout le pourtour du tissu replié. Il ne reste plus qu’à retourner la planche et à fixer celle-ci sur les tables de chevet, pour éviter qu’elle ne bouge.
Une pièce de fixation en métal fera l’affaire : nous en avons posé 4 par banc. Deux à l’arrière et deux sur les côtés. Les petites têtes blondes sont remuantes : il faut que ça tienne. Libre à vous de laisser les tiroirs des tables de chevets (ce que nous avons fait) ou de les enlever pour disposer d’un espace creux dans lequel ranger des chaussures, des sacs ou des livres… Selon l’usage du meuble.
Vive les secondes vies!