Alors qu’il est toujours plus question de sécheresse dans certaines régions du monde, un Français du nom deJean-Baptiste Landes s’est inspiré des… cactus pour développer un nouveau système de tuile, capable de stocker jusqu’à 40 litres/m².
Les essais de la toiture stockante Cactile ont commencé ! Premiers résultats courant janvier… 💦 pic.twitter.com/mfGKO52rWU
— Cactile (@Cactile_FR) December 22, 2023
Dans les environnements urbains, la surface des toits pour approcher les 50% de la surface totale de la ville. Autant dire qu’il s’agit d’un sacré potentiel !Baptisées Cactile, ces tuiles novatrices s’inspirent de la capacité des cactus à stocker l’eau pour offrir une solution durable face aux enjeux climatiques actuels. Elles promettent de stocker jusqu’à 40 litres d’eau par mètre carré, en utilisant la structure existante des bâtiments pour combattre le ruissellement urbain et soutenir la végétalisation des villes. Elles peuvent d’ailleurs capter jusqu’à 96 % des eaux de pluie !
Comment cela fonctionne ? Dans une interview télévisée avec France 3, Jean-Baptiste Landes explique le fonctionnement de ses tuiles «composées de trois éléments principaux : un réceptacle fixé sur la charpente qui permet déjà de retenir l’eau, un ensemble de réservoirs connectés entre eux à l’intérieur, qui permettent de stocker l’eau, et des éléments de couverture qui assurent l’étanchéité ». Des capteurs sur les tuiles permettent également d’évacuer le trop-plein des réservoirs en cas de fortes précipitations.
L’eau, déjà préfiltrée et débarrassée des grosses impuretés, peut ensuite être utilisée pour les toilettes, voire pour l’arrosage des plantes ou encore le nettoyage des véhicules. Pour l’utilisation ménagère, et plus spécifiquement le lavage du linge, pensez tout de même à installer des filtres supplémentaires. Enfin, pour ceux qui se poseraient la question de la comptabilité avec des panneaux photovoltaïques, sachez que l’équipe envisage d’intégrer des panneaux photovoltaïques à leur système. Si tout va bien, on pourrait voir les premières applications pratiques dès 2025.