J’ai reçu un fauteuil adorable : 4 pieds en bois foncé, une seule banquette pour une double assise, un dossier aux lignes douces, des accoudoirs avec une jolie forme de volutes. Le tout recouvert d’un seul et même tissu. Seul souci : le bleu pâle et délavé du tissu. Côté fraîcheur, c’était pas trop ça !
J’ai donc entrepris de le peindre : une jolie manière de lui donner une seconde vie. Et une opération bien moins onéreuse que de changer le tissu. Ma seule crainte ? Obtenir un tissu dur et rêche, à l’assise rigide et au confort moyen. On allait bien voir ce que ça allait donner !
En magasin, vous trouverez facilement de la peinture pour tissu : aérosol et peinture acrylique se partagent le rayon. J’ai choisi un jaune vif. Envie de soleil. De lumière. De couleur vivante. J’ai acheté un nouveau pinceau droit d’une belle largeur. Du papier abrasif (papier de verre 220 ou 320) et de la cire pour tissu. Un pinceau rond aussi. Direction la maison !
Première étape ? Nettoyer le fauteuil : aspirateur et chiffon humide en action. Objectif : zéro poussière ! Je n’ai même pas eu de coussins à enlever. C’était rapide et facile. Deuxième étape ? Attaquer l’opération peinture. Il faut dans un premier temps pulvériser de l’eau sur le tissu qu’on va peindre. Pas trop (inutile de te transformer en éponge), mais pas trop peu non plus (il faut que ça soit humide). Mouiller le tissu va en effet permettre de mieux étirer la peinture. N’hésitez pas à étaler l’eau vaporisée avec la paume de votre main.
J’ai mis la première couche de peinture facilement. En humidifiant le tissu au fur et à mesure. Pico bello ! Après un temps de séchage de 12 à 24h, j’ai dégainé le papier de verre : un léger sablage s’imposait. Cette étape est très importante : c’est elle qui permettra de conserver le côté doux du tissu et d’éviter les croûtes de peinture.
Il était temps de passer à la deuxième couche : pour se faire, il est conseillé de mettre directement un peu d’eau dans la peinture. 5 à 10% d’eau, pas plus. J’ai étalé la peinture facilement, en étirant à nouveau le plus possible celle-ci. Comme il était joli, mon jaune soleil !
Je n’ai pas eu à mettre de troisième couche. Mais cela peut être nécessaire, selon le canapé ou objet peint. J’ai une seconde fois sablé doucement la peinture : bye-bye le tissu sec et rêche. Pour finir et parfaire le travail, j’ai décidé de cirer légèrement le fauteuil. Déposer un peu de cire sur une assiette permet de déjà la travailler et de bien l’étaler sur le support. Le pinceau rond est idéal pour ça. Là aussi, il faut bien étirer le matériau et ne pas en mettre trop. Un chiffon sec permet ensuite d’essuyer l’éventuel surplus de cire.
C’est fait ! Une nouvelle vie pour un fauteuil joli !