En surfant sur le net, j’ai découvert un type de clôture qui m’a laissée dubitative : cette clôture de jardin était réfléchissante. Faite de miroirs, elle reflétait le paysage alentour, produisant un intéressant jeu de superposition.
La barrière invisible de Alyson Shotz sur https://t.co/vzDUre1Dry pic.twitter.com/QOrVP0496S
— Rincevent (@Rincevent_) April 28, 2020
Dans un premier temps, j’ai trouvé le résultat surprenant. L’art et la nature ainsi associés dans un trompe-l’œil avait quelque chose de féérique. Une partie du paysage semblait être floutée et changeante, selon notre position. C’est presque une porte vers un monde fantastique. Cela permet de jouer avec l’idée même des limites. Et de la perception des choses qui nous entourent.
C’est l’artiste américaine Alyson Shotz qui a pensé à ainsi délimiter l’espace d’un parc à Long Island. Une palissade faite de perles de verre et de fils d’acier, qui reflète l’environnement, reproduit les saisons et offre des effets visuels variés. C’est joli, original et discret.
Mais c’est peut-être là que le bât blesse : cette barrière presque invisible est aussi synonyme de danger. Les oiseaux et autres animaux ne verront pas la palissade. Les enfants (et les adultes distraits, dont je suis !) non plus. On imagine facilement les dégâts !
Je ne suis ni designer, ni artiste. Mais je me dis qu’il doit y avoir moyen de combiner le côté surréaliste et sécurisant. On pourrait décider de poser seulement quelques lattes réfléchissantes parmi d’autres. Ou de faire seulement un tronçon de clôture réfléchissante. Une manière de jouer avec les reflets en limitant la casse. Et d’apporter quand même de la légèreté et de la magie aux palissades.
J’ai, quoi qu’il en soit, toujours eu un faible pour les miroirs au jardin. J’en ai d’ailleurs plusieurs chez moi, cachés dans la végétation.
On dira que tout est dans la mesure : un peu, mais pas trop. Comme pour tout !