Les poules ? Je n’y connais pas grand-chose… Et contrairement à mon amie Céline, je ne les aime vraiment qu’en chocolat, emballées dans du papier aux couleurs chatoyantes.
Céline, elle pense à ses poules jour et nuit. Toujours à l’affût de trucs et astuces pour améliorer leur bien-être. Elle a d’ailleurs déménagé en zone rurale pour pouvoir installer un poulailler dans son jardin sans ennuyer personne.
Je l’écoutais l’autre jour me raconter les aventures de Martine, Julie, Yvonne et toutes les autres : il paraît que leur cadre de vie s’est amélioré depuis peu. Le problème, c’était que les chéries grattaient tout, sol compris. Et que le temps passant, il n’y avait plus un seul brin d’herbe à picorer.
J’avoue avoir appris des choses. J’ignorais, par exemple, que l’herbe était si précieuse aux poules. Je pensais que hop, quelques grains de maïs, d’orge, d’avoine ou de blé suffisaient à leur bonheur. Mais c’est faux. Omnivores, elles trouvent dans l’herbe des éléments nutritifs essentiels : calcium, minéraux, oligo-éléments, vitamines… Ces apports réduisent leur fatigue et permettent une ponte de qualité : des œufs aux coquilles plus solides et à la belle couleur jaune orangé. Vous le saviez ?
J’ai aussi appris que l’herbe permet d’avoir un enclos plus sain : exit les eaux qui stagnent, la boue, et les maladies liées à la prolifération des acariens. Et, cerise sur le gâteau, picorer l’herbe est une distraction qui évite aux cocottes de se disputer. C’est un passe-temps qui diminue les risques de prise de bec.
A ce stade, je vous avoue que je ne pipais plus mot.
Bref, je voulais vous partager la trouvaille de mon amie : elle a construit un cadre en bois de belle taille, sur lequel elle a fixé du grillage à la maille très étroite (pour éviter que les pattes ne restent coincées) : l’herbe pousse à travers le grillage et les poules s’en délectent sans plus rien saccager. Le cadre est haut de plusieurs centimètres : impossible pour les poules de gratter ou piquer la terre à travers le grillage. On ne sait jamais : l’astuce vous inspirera peut-être ?
Evidemment, le mieux est (je cite Céline !) de construire un parcours herbeux et d’effectuer une rotation du parcours. Mais réaliser un enclos mobile demande un terrain bien plus spacieux que celui dont elle dispose. On fait comme on peut.
Vive l’herbe fraîche et les poules heureuses !