Vous signez un compromis ou une promesse de vente, puis vous le regrettez rapidement ! Dans ce cas, pouvez-vous changer d’avis et revenir sur votre promesse, ou ĂŞtes-vous contraint d’acheter ?
Si vous avez signĂ© un compromis ou une promesse d’achat, vous ĂŞtes en principe liĂ© Ă l’achat. Vous ne disposez donc pas de dĂ©lai de rĂ©flexion. MĂŞme le vendeur ne peut pas changer d’avis après la signature ! Toutefois, la dissolution d’un commun accord est parfois possible : demandez Ă un notaire de mettre cela sur papier. Sachez Ă©galement que si certaines formalitĂ©s n’ont pas Ă©tĂ© respectĂ©es ou si certains certificats ne sont pas disponibles, le compromis ou la promesse d’achat peuvent ĂŞtre remis en question.
Condition suspensive
Vous pouvez insĂ©rer une condition suspensive dans votre promesse. Dans ce cas, la vente ne se rĂ©alise que si la condition en question se rĂ©alise. Un exemple « classique » est celui de l’acheteur qui conclut la vente sous la condition suspensive de l’obtention d’un crĂ©dit hypothĂ©caire. D’autres conditions suspensives sont Ă©galement possibles, comme l’obtention d’un permis, quel qu’il soit.
Vous changez d’avis
Si vous changez d’avis, le vendeur peut demander l’exĂ©cution forcĂ©e de la vente (c’est-Ă -dire l’exĂ©cution de l’acte notariĂ©), Ă©ventuellement assortie de dommages-intĂ©rĂŞts. Le montant est gĂ©nĂ©ralement fixĂ© dans le compromis ou la promesse de vente et s’Ă©lève gĂ©nĂ©ralement Ă 10 % du prix d’achat convenu.
Jan ROODHOOFT, avocat (www.advocatenroodhooft.be)