Les multipropriétaires ne sont pas les mêmes à Bruxelles, en Flandre ou en Wallonie. Quels sont leurs choix et motivations immobilières ? Une étude d’Ipsos pour le compte de KBC nous en dit plus…
Les Flamands misent sur les immeubles de rapport
En Flandre, la majorité des multipropriétaires choisissent d’investir dans des immeubles de rapport, souvent sous forme d’appartements situés dans leur propre région. Un investissement financier donc, destiné généralement à arrondir les fins de mois, une fois à l’âge de la retraite. Les Flamands semblent donc davantage orientés vers la rentabilité de leur investissement, souvent avec une gestion autonome.
Les Wallons préfèrent les maisons à deux façades
Les Wallons, quant à eux, se tournent plus volontiers vers les maisons à deux façades. Ils sont également les plus enclins à acheter des résidences secondaires à l’étranger, particulièrement en Espagne, France et Italie. Pour beaucoup, il s’agit avant tout de réaliser un rêve d’évasion. Ce « rendement émotionnel », pour reprendre l’appellation de KBC,est particulièrement fort chez les Wallons, qui n’hésitent pas à consacrer une partie importante de leur budget à ce type d’achat.
Les Bruxellois cherchent la diversification
Les Bruxellois présentent un profil plus diversifié. Lorsqu’ils sont déjà propriétaires d’une résidence secondaire, ils cherchent des opportunités d’investissement variées, que ce soit un immeuble de rapport ou une résidence secondaire utilisée pour des week-ends et vacances. La proximité avec les institutions européennes et le dynamisme de la capitale rend les Bruxellois plus enclins à diversifier leur portefeuille immobilier, avec des biens en Belgique mais aussi à l’étranger.