Face à la pression grandissante du surtourisme, Malaga a pris une décision radicale : aucun nouvel appartement de vacances ne sera autorisé dans 43 quartiers de la ville !

Ces zones, qui incluent notamment la vieille ville, le quartier de La Merced et la plage de El Palo, sont déjà massivement occupées par des locations de courte durée. Le but ? Freiner l’augmentation des meublés touristiques dans les zones les plus populaires.
Encourager la résidence longue durée
La ville andalouse de 586.000 habitants compte actuellement 11.559 logements touristiques, dont 60% disponibles sur des plateformes de location en ligne. La mairie veut promouvoir la croissance de locations de vacances dans des quartiers où la pression est moins intense, pour préserver l’accès à des logements abordables pour les habitants.
Un mouvement qui s’étend à toute l’Espagne
Malaga n’est pas seule : Barcelone, les Baléares et les Canaries ont également pris des mesures similaires pour réguler le secteur. "Les locations touristiques privent la population locale de logements abordables", affirment les manifestants qui multiplient les mouvements de protestation.