Mila : “Vous aimez les bougies ? Mes conseils pour éviter de vous empoisonner !”

Les bougies, j’adore ça. A la froide saison, quand je rentre chez moi le soir, ça fait partie des rituels : enlever mes chaussures, mettre de la musique, fermer les rideaux et allumer une grosse bougie parfumée.

Pourtant, ce geste n’est pas anodin : on pense se faire du bien, mais en réalité, on s’empoisonne… Les bougies parfumées, sous leurs dehors charmant, libèrent des substances peu recommandables dans l’air : leurs « composants organiques volatiles » sont, disons-le, nocifs pour la santé. Zut et flûte.

Et c’est du sérieux ! La combustion des bougies parfumées libère des particules fines responsables d’irritations des voies respiratoires, de maux de tête et d’allergies : on oublie trop souvent que la paraffine est un dérivé du pétrole et que les bougies émettent donc des émissions de suie et de toxines. Quant au parfum synthétique qui les fait sentir bon, il peut perturber le système endocrinien.

Allumer une bougie parfumée revient donc à polluer son intérieur et à mettre sa santé en danger. Pas génial pour un geste qu’on pensait empreint de douceur et de réconfort !

Pour autant, il ne faut pas renoncer à ce moment cocooning : il faut seulement mieux choisir ses bougies. La cire d’abeille et la cire végétale sont moins mauvaises que la paraffine : c’est déjà ça de gagné. De même, il faut privilégier les bougies parfumées aux (vraies) huiles essentielles et aux mèches en coton non-traité.

On est d’accord : ces bougies-là coûteront plus cher que toutes celles qu’on trouve dans les magasins hard-discount. Mais on n’a rien sans rien et ça vaut réellement la peine de faire un choix plus judicieux.

Quoiqu’il en soit, il faut bien ventiler la pièce dans laquelle on allume des bougies : cela limitera en partie les polluants de l’air ambiant. Et cela évitera par la même occasion aux murs de noircir sous l’action des substances nocives. D’une pierre deux coups.

Ma bonne résolution à moi ? Ne plus allumer plusieurs bougies à la fois. Je le reconnais : j’en faisais toujours brûler trois ou quatre simultanément. Pas bien ! N’en allumer qu’une réduira la concentration de composants volatiles dangereux.

De la sorte, je pourrai rester tout feu, tout flamme !