Face à des loyers stratosphériques, la ville de Paris fait le forcing pour redonner un peu d’oxygène aux habitants, notamment en tentant de rééquilibrer l’offre et la demande. Comment ? En faisant la chasse aux logements touristiques illégaux et en renforçant les règles sur le sujet !
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Depuis le 24 janvier 2025, un arrĂŞtĂ© municipal interdit l’installation de boĂ®tes Ă clĂ©s sur le mobilier urbain parisien. Le but ? RĂ©duire les locations touristiques illĂ©gales, souvent signalĂ©es par la prĂ©sence de ces boĂ®tes. Les propriĂ©taires disposent de 15 jours pour les retirer, faute de quoi la municipalitĂ© procĂ©dera Ă leur enlèvement. Ni plus, ni moins !
Encadrement des loyers : un dispositif renforcé
Parallèlement, la Ville de Paris a abaissĂ© le plafond de location des rĂ©sidences principales de 120 Ă 90 jours par an depuis le 1ᵉʳ janvier 2025. De plus, et pour rappel, l’encadrement des loyers reste en vigueur, imposant aux propriĂ©taires de respecter des loyers de rĂ©fĂ©rence dĂ©finis en fonction du quartier, du type de location et de la pĂ©riode de construction du logement. Le bail doit mentionner le loyer de rĂ©fĂ©rence mĂ©dian et le loyer de rĂ©fĂ©rence majorĂ© (loyer plafond) Ă la date de signature.
Les sanctions en cas de non-conformité
Les propriĂ©taires ne respectant pas ces rĂ©glementations s’exposent Ă des sanctions financières. Par exemple, en cas de dĂ©passement du loyer plafond, une amende pouvant atteindre 5 000 € pour une personne physique et 15 000 € pour une personne morale peut ĂŞtre prononcĂ©e !