À la Biennale de Venise (du 10 mai au 23 novembre 2025), le pavillon belge mise sur la plante comme co-architecte du futur durable. Rien que ça.
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L’architecture, version chlorophylle
C’est un duo inattendu qui fait parler de lui à la Biennale d’architecture de Venise : Bas Smets, architecte paysagiste, et Stefano Mancuso, biologiste, ont uni leurs forces pour concevoir Building Biospheres, une installation végétale pensée comme un prototype de bâtiment microclimatique.
Leur idée ? Créer un environnement bâti où les plantes subtropicales purifient l’air, régulent la température et participent activement au confort des habitants. Un concept qui évoque autant la science-fiction verte que l’urbanisme durable.
Une maison qui respire… littéralement
Plus de 200 plantes vivent leur meilleure vie dans le pavillon belge, sous surveillance constante. L’ensoleillement, l’irrigation et la ventilation sont ajustés en temps réel, selon les besoins réels des végétaux.
Objectif : « créer une nouvelle symbiose entre ce dont les plantes ont besoin, ce que le bâtiment peut réguler et les attentes des habitants », expliquent Smets et Mancuso.
Cette approche bio-climatique augmentée nourrit un rêve un peu fou (mais très sérieux) : celui d’une cohabitation intelligente entre humains et végétaux, où les bâtiments seraient conçus comme biosphères autonomes.