Les crédits pour la rénovation énergétique patinent : un marché en baisse qui questionne l’avenir du parc immobilier belge…

Si les crédits à la consommation pour les voitures connaissent un joli coup d’accélérateur, ceux destinés à la rénovation énergétique des logements semblent plutôt avoir serré le frein à main. Selon Febelfin, seuls 8.800 crédits ont été conclus au second trimestre 2025, pour un montant total de 217 millions d’euros. En clair : une hausse modeste de 11,4 % par rapport à 2024… mais une chute vertigineuse de 41 % si l’on compare à 2023, année marquée par la crise énergétique.
Le parc immobilier sous tension
Le constat est limpide : la Belgique possède un parc immobilier vieillissant et les rénovations énergétiques ne suivent pas le rythme imposé par les objectifs climatiques. Comme le rappelle Ivo Van Bulck, Directeur Retail Credit & Savings chez Febelfin : « Un nombre considérable de rénovations énergétiques […] sera absolument nécessaire pour atteindre les objectifs climatiques. »
Un enjeu financier et climatique
Reste la question du financement. Les ménages hésitent encore à alourdir leur budget avec un crédit, malgré les incitants fiscaux et les subventions. Pourtant, rappelle Febelfin, la transition énergétique nécessitera « d’importants investissements de la part des particuliers, des entreprises et de l’État. »
Avant de lancer des travaux, il est important de s’informer sur les différentes options de financement. Un prêt travaux rénovation offre la possibilité de couvrir des interventions allant de l’isolation au remplacement du système de chauffage. Bien choisi, il permet de mieux maîtriser son budget tout en donnant une valeur ajoutée durable au logement.