Ergonomique, mais pas magique : ces sièges promettent le confort, mais cachent aussi quelques mauvaises surprises...

La chaise ergonomique s’est imposée comme le saint Graal du télétravailleur moderne. Recommandée par les kinés, les RH et sans doute par votre généraliste, elle promet soutien lombaire, posture parfaite et journées sans douleur. Alors, est-ce vraiment la panacée ?
1. Un confort… pas si immédiat
Une chaise ergonomique ne vous accueillera pas comme un fauteuil moelleux. Son rôle est de corriger la posture, pas de bercer. Résultat : les premiers jours (voire semaines) peuvent être inconfortables, voire frustrants. Il faut un temps d’adaptation pour que le corps accepte une position plus droite, moins relâchée.
2. Un budget non négligeable
Comptez entre 300 et 800 € pour un modèle réellement ergonomique, avec des réglages précis et une bonne durabilité. Des versions plus accessibles existent, mais attention aux faux bons plans : confort approximatif, matériaux fragiles, réglages limités…
3. Des réglages parfois complexes
Pour être vraiment efficace, une chaise ergonomique doit être parfaitement ajustée. Hauteur, profondeur d’assise, inclinaison, soutien lombaire, accoudoirs… Il y a parfois plus de leviers qu’un transat de camping. Et mal réglée, elle devient inutile, voire douloureuse. Prenez le temps de consulter les guides ou tutos avant de l’utiliser.
4. Un encombrement à prévoir
Avec leur dossier haut, leur base large et leurs multiples éléments réglables, ces chaises occupent de l’espace. Dans un petit appartement ou un bureau partagé, cela peut vite devenir problématique. Il n’est pas non plus toujours possible de la glisser sous une table une fois la journée terminée.
5. Peu agréable en été
Le fameux dossier en filet, censé être respirant, peut devenir inconfortable l’été, surtout si vous travaillez avec des parties de peau exposées. Cela gratte, marque la peau et absorbe mal la transpiration. Une solution ? Ajouter un plaid ou un tissu léger… au détriment du look.