Vidéo | Investir en Belgique : plutôt à Bruxelles ou en Wallonie ?

Deux régions, deux philosophies : où votre argent travaillera-t-il mieux pour vous ? La dernière vidéo du rendez-vous des proprios tranche pour vous !

Avant de parler prix ou urbanisme, beaucoup d’investisseurs regardent une chose : la respiration financière. Et sur ce terrain, la Wallonie marque un point. Pour un même apport, on peut y créer un cash-flow plus généreux, surtout parce que les biens y sont plus accessibles. Ce côté abordable ouvre aussi la porte à un portefeuille plus vaste : plusieurs petits biens au Sud équivalent souvent au prix d’un seul appartement à Bruxelles. Ce qui limite la prise de risques dans le Sud si vous investissez dans plusieurs biens !

L’ancrage local : un critère sous-estimé

Mais l’investissement n’est pas qu’une affaire de chiffres. Beaucoup privilégient ce qu’ils connaissent. « Un Bruxellois sera donc plus orienté vers Bruxelles et un Carolo vers Charleroi », constate Ken Van Peteghem. Cette logique du “chez soi”, rassurante et pratique, ne doit toutefois pas empêcher l’exploration. Anthony Urbain insiste : il est possible d’aller hors de sa zone de confort, à condition « de faire les recherches » et d’être prêt à sortir de son périmètre habituel. Le bon investissement n’est pas toujours celui qui se trouve à dix minutes de route.

Le cadre légal : un terrain un peu plus souple en Wallonie

S’il y a un débat qui revient régulièrement dans les réunions d’investisseurs, c’est celui du contexte réglementaire. Bruxelles impose des normes plus strictes, notamment en matière de PEB, et les dossiers d’urbanisme y sont parfois plus complexes. La Wallonie n’est pas un paradis administratif, mais l’ensemble reste moins contraignant, ce qui séduit une partie du marché. Quant aux fameuses grilles de loyers bruxelloises, elles constituent un sujet épineux… mais leur impact réel sur le marché reste, à ce stade, assez limité.

L’accessibilité : l’argument imparable

Impossible d’éviter la comparaison la plus frappante : le prix. « Le gros avantage de la Wallonie, c’est l’accessibilité », rappelle Ismael Boutgayout, directeur de Sky Immo. Et pour cause : une maison s’y négocie autour de 269.551 €, quand Bruxelles flirte avec 577.108 €. Même constat pour les appartements : un studio de 28 m² à Bruxelles tourne autour de 120.000 €, alors qu’en Wallonie, certains biens démarrent dès 60.000 €. Conséquence : des mensualités souvent comprises entre 400 et 600 €, observe Anthony Urbain. Autrement dit, un terrain de jeu bien plus vaste pour diversifier ses investissements.

La prise de valeur : Bruxelles reste en tête

À long terme, pourtant, Bruxelles reprend la main. Sur vingt ans, la capitale affiche une prise de valeur supérieure d’environ 1,2 % par an. Pour ceux qui pensent en décennies plutôt qu’en mois, c’est un élément majeur. Et comme les coûts de travaux varient peu d’une région à l’autre, Atilla Tufekci rappelle que « l’amortissement des travaux sera meilleur à Bruxelles », grâce à cette montée en valeur. Le Sud pourrait rattraper un jour, mais c’est une carte encore face cachée.

Conclusion : un choix qui dépend surtout de vous

Bruxelles séduit par sa stabilité et sa hausse de valeur, tandis que la Wallonie rassure par ses prix doux, son cash-flow et son risque mieux dilué. En réalité, le bon choix dépend de votre budget, de votre tolérance au risque et de votre horizon de rendement.

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