Les ultra-riches privilégient désormais la qualité de vie et les espaces extérieurs plutôt que la taille de leurs résidences.

Le Engel & Völkers Private Office Market Report 2026, enrichi par les données d’Henley & Partners, révèle un changement profond : les particuliers très fortunés réévaluent ce qui fait vraiment une vie confortable. Première surprise : la superficie ne figure plus en haut de la liste. Ce qui ne veut pas dire que l’immobilier passe au second plan dans la stratégie d’investissement ! Jawed Barna, CEO d’Engel & Völkers, confirme d’ailleurs ce bilan : « L’immobilier est devenu un pilier stratégique de la préservation du patrimoine et de la mobilité mondiale. » Dans un monde incertain, le logement devient moins une vitrine, davantage un refuge pensé pour bien vivre… et au passage, pour bien résister aux crises.
Le mode de vie avant les mètres carrés
Selon le rapport, l’amélioration du mode de vie est la première raison poussant les UHNWIs à acheter à l’étranger. Pour ce faire, ils n’hésitent pas à réduire la taille de la résidence, tout en recherchant sécurité, stabilité et résilience climatique. Stuart Siegel, directeur mondial d’Engel & Völkers Private Office, précise : « Les acheteurs […] sont de plus en plus disposés à sacrifier la taille de leur propriété afin d’atteindre des objectifs plus axés sur le mode de vie. »
L’extérieur, nouveau graal du luxe
Le critère le plus recherché dans l’immobilier haut de gamme est clair : la vie en plein air (55 %). Les suivants sont loin derrière : intimité et sécurité (15 %) et culture et expérience (8 %). Terrasses panoramiques, jardins méditerranéens, accès direct à la mer… Le luxe se mesure désormais à la qualité de l’air qu’on respire et à l’horizon qu’on contemple.