Crédits sociaux : l’arme méconnue qui permet encore d’acheter un logement

Face aux critères bancaires stricts, les crédits sociaux deviennent un levier essentiel pour aider des ménages à devenir propriétaires.

Face à un casting bancaire toujours plus sévère face à l’octroi de crédit, les crédits sociaux s’imposent comme une solution de dernier recours… mais aussi de premier espoir pour les ménages exclus du circuit bancaire classique. Le Rapport sur l’Inclusion Financière 2025 de l’ASBL Financité montre à quel point ces mécanismes jouent un rôle vital pour l’accès au logement.

Qui a recours aux crédits sociaux ?

Les chiffres sont éloquents : en 2024, ces dispositifs ont permis à des ménages à faible revenu ou au profil financier instable :

  • de financer leur garantie locative,
  • de réaliser des projets de vie via le microcrédit,
  • d’entamer des travaux de rénovation ou d’économie d’énergie,
  • et, surtout, d’acheter un logement.

Rien qu’à Bruxelles, 672 crédits acquisitifs ont été accordés en 2024, avec une mensualité moyenne de 994 euros. En Wallonie, ce sont 2.974 ménages qui ont obtenu un prêt, avec des mensualités allant de 886 à 1.068 euros selon la composition familiale.

La quotité qui dépasse parfois la valeur du bien : un signal révélateur ?

Dans le secteur bancaire classique, une quotité supérieure à 100 % relève souvent de la science-fiction. Pourtant, dans les crédits sociaux, elle est non seulement possible… mais courante. Comprenez que les candidats aux crédits sociaux empruntent plus que la valeur de la maison, ce qui permet de financer une partie des frais, mais aussi, et parfois, les travaux !

Les crédits sociaux s’étendent généralement sur 25 à 30 ans, durée qui permet un étalement supportable de la mensualité.

Une réponse aux limites du système bancaire classique

Ce n’est un secret pour personne, et même si certaines banques ont fait preuve de légèrement plus de souplesse… Aujourd’hui, les banques traditionnelles réclament souvent un gros apport, ainsi que des revenus costauds et réguliers. Résultat : même des ménages solvables sur le papier se heurtent à un refus.

Pour les crédits sociaux, voici les critères évalués :

  • capacité réelle de remboursement,
  • stabilité globale,
  • profil familial,
  • possibilité d’adapter le montant ou la durée.

Crédit social et rénovation

Particularité notable : ces crédits soutiennent aussi la rénovation énergétique : en 2024, Bruxelles a accordé 392 prêts à taux très bas (voire zéro) pour des travaux énergétiques, avec un montant moyen de 15.720 euros. En Wallonie, 7.056 prêts du même type ont été octroyés, entre 10.000 et 60.000 euros.

Un avenir incertain sans soutien politique accru

Le rapport recommande d’augmenter le financement des crédits sociaux à travers toutes les régions, afin de répondre à une demande croissante. Car tant que les prix immobiliers resteront élevés et les banques prudentes, les crédits sociaux resteront le seul accès possible pour les familles monoparentales, les travailleurs précaires, les indépendants aux revenus fluctuants, voire les jeunes ménages sans apport…

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