La réalisation d’un faux plafond est un travail que beaucoup de bricoleurs sont capables de réaliser. Il y a cependant des erreurs qu’il vaut mieux éviter.
1. Le faire tout seul
Le placement d’un plafond en plaques de plâtres demande la présence de deux personnes. « Absolument et d’abord pour une question de poids. Ces plaques sont lourdes et encombrantes et si vous devez les prendre seul et monter à l’échelle, vous risquez de tomber ou de faire tomber et de casser vos plaques. Si vous parvenez à rester sur votre échelle, vous avez quand même peu de chance de réaliser du travail correct. Fixer ensuite les cornières et le montage des rails nécessitera aussi l’aide de quelqu’un », explique Antoine, bricoleur expérimenté.
2. Tout doux sur l’isolant !
Les lambris en PVC sont souvent choisis pour équiper un faux plafond. « On a tendance à vouloir insérer une importante couche d’isolant et c’est une erreur. Au lieu de jouer pleinement son rôle d’isolant, il risque de peser de tout son poids sur les lames de lambris, de les plier ou de les casser. Il sera alors nécessaire de les remplacer ».
3. Attention au traitement du bois et à la circulation de l’air !
Les faux plafonds en bois, souvent installés dans les salles de bains doivent faire l’objet d’un traitement particulier. « Il convient d’enduire les lattes avec un produit de qualité pour éviter la prolifération des champignons et des moisissures. Encore plus si vous installez ce plafond dans une pièce humide. Il faut aussi favoriser la circulation de l’air grâce à l’utilisation de tasseaux métalliques ou en bois traité ».
4. Un éclairage inadapté : une erreur dangereuse !
Pour des questions esthétiques, l’installation de spots encastrés dans votre faux plafond est une bonne idée. Il faut cependant redoubler de prudence. « Avec une isolation phonique, un risque d’incendie est toujours possible avec la surchauffe des spots. Il faut donc choisir des spots « basse consommation » ou LED qui ne dégagent pas beaucoup de chaleur. Vous les espacerez d’un minimum de 30 cm tout en dégageant les spots de 15 cm de l’isolation phonique pour qu’ils puissent « respirer » et n’accumulent pas la chaleur. Pour davantage de sécurité encore, demander conseil à un électricien professionnel est une chose à prévoir » conclut Antoine.