L’engouement actuel vers le durable, le circuit court et le bio touche également l’immobilier, notamment au niveau des isolants.
C’est le moment d’isoler votre maison ! Nous sommes en automne, ce qui signifie que l’hiver est donc à nos portes. Et pour profiter d’un hiver au chaud et avec une consommation d’énergie aussi réduite que possible, assurez-vous d’abord d’avoir une maison aussi isolée que possible. Et quitte à isoler une maison, autant faire les choses aussi écologiquement que possible, avec un impact minime sur l’environnement…
Les matériaux naturels sont confortables
Hubert Sauvage, architecte à Temploux, dans la province de Namur, a eu le déclic au moment de construire sa propre maison, comme il l’explique au journal Le Soir : « A l’époque, j’utilisais essentiellement de la laine de roche ou de verre ainsi que du polyuréthane, des matériaux face auxquels on se sent mal, se souvient-il ainsi. Le polyuréthane produit notamment un dégagement nocif en cas de feu. Je me suis alors intéressé de près aux isolants naturels. »
L’architecte belge s’est alors intéressé à ce qui existait en matière d’isolant naturel ? Notamment en Suisse, en Autriche et en Allemagne. Intéressé par les derniers progrès en la matière, il utilise aujourd’hui un mixte de fibre de bois, de chanvre, d’ouate de cellulose, voire du liège ou de la laine de mouton.
Quels inconvénients ?
On s’en doute, ces isolants ont comme principal défaut d’être cher. La situation s’améliore néanmoins à ce sujet, notamment parce que la demande en isolants naturels progresse. Toutefois, la plupart de ces isolants reste plus cher que les éléments classiques. Toutefois, à en croire Hubert Sauvage, le client est de plus en plus prêt à payer plus : « 9 clients sur 10 sont prêts à payer plus cher pour construire en respectant l’environnement ».
Autre inconvénient, ces isolants ne sont pas toujours adéquats pour toutes les situations : Le Soir point ainsi la lutte contre l’eau ou l’humidité, où le seul produit efficace semble être le verre cellulaire, très énergivore : « Sinon, il y a aussi la laine de mouton ou le liège mais ce dernier est très cher et peu disponible chez nous » souligne Hubert Sauvage.