Investir dans une bonne chaudière à pellets, c’est une très bonne idée ! Mais ne gâchez pas tout en vous fournissant en pellets de qualité médiocre, qui peuvent ruiner le rendement voire endommager votre installation.
Tout d’abord, assurez-vous de choisir des pellets certifiés qui portent le label Enplus ou DINplus. En effet, dans le cas contraire, et en cas de problème avec votre poêle ou chaudière, la garantie n’est pas assurée par les fabricants ! Ces labels garantissent notamment la qualité des taux suivants : le pouvoir calorifique des pellets, la teneur en cendres, la température de fusion des cendres et le taux d’humidité.
Vérifiez le pouvoir calorifique des pellets ! Mais attention à aller trop haut…
Plus il est élevé, plus la chaleur fournie sera grande. Rendement garanti ? Pas forcément. Si le pouvoir calorifique est trop élevé, la combustion peut générer trop de cendres dans votre poêle ou chaudière qui à terme, fonctionnera moins bien et devra être entretenu plus régulièrement. Et si le pouvoir calorifique est trop bas, c’est le rendement de la chaudière qui en souffrira. Les labels Enplus et DINplus exigent un pouvoir calorifique supérieur à 16,5 MJ/1.000 kg (ou 4.6 KWh/kg). Il est conseillé de ne pas dépasser 18 MJ/1.000 kg (ou 5 KWh/kg).
Assurez-vous de la teneur en cendres
Ce taux indique la quantité de cendre qui restera dans votre chaudière après la combustion des pellets. Plus il est bas, meilleure est la combustion et moins souvent vous devrez vider votre bac à cendres. Les labels Enplus et DINplus exigent un taux de cendre inférieur à 0,7%.
Température de fusion des cendres
Elle doit être la plus élevée possible. La température de la flamme d’une chaudière à pellets dépasse souvent les 1.000°C. Quand elles entrent en fusion, les cendres vont se vitrifier lors du refroidissement et abîmer la chaudière qui perdra de son rendement. Les labels Enplus et DINplus exigent une température de fusion supérieure à 1200°. Mais on en trouve aussi supérieures à 1450°.
Taux d’humidité
Ce taux influence le rendement de votre chaudière. Plus le pellet est sec, plus sa combustion générera de la chaleur. Ses conditions de conservation au domicile sont donc primordiales : ils doivent être stockés à l’abri de la pluie et de l’humidité. Les labels Enplus et DINplus exigent un taux d’humidité inférieur à 10%. Certains préconisent même de 4 à 7%.
Quid de l’écologie ?
Choisissez du bois issus de forêts locales et durable (estampillés PEFC ou FSC). La quantité de CO2 émise lors de sa combustion (ici sous forme de pellets) est équivalente à celle qui a été convertie en oxygène pendant la croissance de l’arbre. Mais cela ne tient pas compte de l’empreinte carbone due à son transport. Plus le bois vient de loin, moins l’opération sera écologiquement rentable.