L’assurance vol n’est pas obligatoire et pourtant, de nombreux assureurs vous incitent à la prendre. Est-elle réellement indispensable ?
L’assurance vol est une couverture optionnelle dans le cadre de l’assurance habitation et protège l’assuré contre le vol et le vandalisme. Elle intervient en cas d’effraction ; d’escalade du mur pour atteindre une fenêtre à l’étage ; d’usage de fausses clés, perdues, ou volées ; d’intrusion par ruse ; d’intrusion avec la complicité d’une personne extérieure mais autorisée à pénétrer dans le bâtiment ; de vol avec violence ou menaces, etc. Si les biens concernés se trouvaient dans l’habitation couverte par le vol, alors sont assurés contre le vol : le preneur d’assurance, son conjoint, l’ensemble des résidents, les gens de maison etc…
Quelles conditions ?
Il y a des conditions pour bénéficier de la couverture contre le vol: l’habitation doit être régulièrement occupée (en général, un maximum de 90 nuits d’inoccupation par an est autorisé). Et la sécurité de la maison doit être gérée « en bon père de famille » (il faut verrouiller les accès en cas d’absence, par exemple). En cas de présence d’objets de valeur, l’assureur peut imposer l’installation d’un système d’alarme. D’ailleurs, un système de détection d’intrusions disposant d’un certificat INCERT donne généralement droit à une réduction de la prime d’assurance.
Quelles sont les exceptions ?
Il y a des exceptions. Certaines assurances vol ne couvrent pas le vol d’animaux domestiques ; ce qui peut être démonté comme les vitraux et escaliers ; et les objets se trouvant à l’extérieur de l’habitation. Souvent, elles ne couvrent pas le vol des véhicules, remorques, caravanes, bateaux se trouvant dans un garage.
Est-elle vraiment indispensable ?
Tout dépend évidemment de ce que vous conservez chez vous et du contrat que vous souscrivez. Certaines assurances appliquent une vétusté, d’autres remboursent la valeur à neuf. Sachez aussi que la plupart des assurances imposent une franchise. Si vous n’avez pas de biens d’une grande valeur chez vous et/ou que votre matériel n’est plus tout jeune, vous pouvez alors être en droit de vous poser la question, surtout si votre contrat inclut une franchise et rembourse la valeur du bien diminuée du montant de la vétusté. Sachez aussi qu’une assurance proposant des montants trop attractifs impose parfois de nombreuses conditions. Faites donc le calcul de ce que vous avez chez vous et parlez-en à votre assureur en gardant la tête froide.