Qu’on soit en phase de construction ou de rénovation, le choix d’un type de châssis, plutôt qu’un autre, joue un rôle essentiel. Et pour cause, qu’on se décide pour l’un ou l’autre peut s’avérer déterminant, tant esthétiquement qu’en termes d’isolation thermique et sonore.
On sait que 10 à 15 % de la déperdition de chaleur passe par cet endroit stratégique d’une habitation mais il est vrai également que la qualité de l’isolation acoustique d’un bâtiment est en grande partie déterminée par celle de ses menuiseries. Un autre aspect vient s’ajouter à ce panorama, qui ne peut que peser lourd dans la balance, c’est celui sécuritaire. Dans de nombreux cas, c’est en forçant un châssis que les cambrioleurs s’introduisent dans une maison.
Vous préférez majoritairement le PVC
D’une manière générale, on constatera que les châssis en bois ne cessent de perdre du terrain et que le consommateur leur préfère de plus en plus ceux en PVC. A ce jour, ces derniers représentent près de 50% des achats, contre 24% pour ceux en aluminium, 23% pour le bois et 3% pour les châssis mixtes.
PVC : Efficace mais peu écologique
Il convient toutefois de préciser que les châssis en PVC présentent des qualités indéniables. Ils sont performants au niveau de l’isolation acoustique et thermique, imputrescibles, résistants à la corrosion autant qu’à la pollution atmosphérique et étanches. En outre, Ils ne nécessitent aucun entretien. On estime que la durée de vie d’un châssis en PVC de bonne qualité peut aller jusqu’à 50 ans.
En revanche, le PVC, qui est l’abréviation de Polychlorure de Vinyle, est composé pour 43 % d’éthylène, un sous-produit du pétrole et donc, très loin de se voir taxé d’écologique.
Prix
Un modèle bois se révèle de 25 à 30% plus onéreux qu’un châssis en PVC blanc bas de gamme et environ 15 à 20% plus cher qu’un modèle en PVC de couleur. En revanche, on le trouve au même prix qu’un châssis en PVC de classe A, le seul capable d’offrir de réelles performances énergétiques.
François Piette