Petit-à-petit, la région bruxelloise passe du gaz pauvre au gaz riche. D’ici deux ans, c’est toute la région qui y sera passée. Les autres régions vont suivre également. Que faut-il savoir ? S’agit-il d’un séisme pour ces 500.000 ménages ?
C’est le 1er septembre que les autorités et les responsables de Sibelga ont lancé le changement de gaz. Dans un premier temps, ce sont les communes de Koekelberg, Molenbeek et Berchem-Sainte-Agathe qui sont concernées. Pourquoi ?
Cela fait bientôt 50 ans que deux types de gaz naturel coexistent sur le sol belge. D’une part le gaz « pauvre » en provenance des Pays-Bas, d’autre part le gaz « riche », provenant de Norvège, du Royaume-Uni, d’Allemagne ou encore du Qatar. Et il se trouve que les Néerlandais ont décidé d’arrêter l’exportation du gaz pauvre, en raison de tremblements de terre dans les champs d’exploitation.
Pas de panique !
La bonne nouvelle, c’est que le gaz riche dégage plus d’énergie pour un même volume. On parle d’un gain de 15 % en pouvoir calorifique. L’autre bonne nouvelle, c’est que toutes les chaudières fonctionnant au gaz commercialisées après 1978, sont à même de fonctionner à l’aide des deux types de gaz. Si votre chaudière est plus ancienne et ou si elle a été importée illégalement, il y a un gros risque d’incompatibilité. Mais cela ne concernerait que 2% des ménages.
Uniquement les Bruxellois ?
Non, les Wallons et les Flamands sont également concernés, à hauteur de 110.000 ménages pour la région du Sud et d’un million pour la région du Nord.