D’ici 2030, un câble sous-marin reliera les parcs éoliens offshore danois à la côte belge. De quoi faciliter l’échange d’électricité verte bon marché !
En ce début du mois de février, la Ministre fédérale de l’Énergie Tinne Van der Straeten et son homologue danois Dan Jørgensen ont signé un “Mémorandum de compréhension” afin de lancer le projet d’interconnexion électrique entre la Belgique et le Danemark. Celui-ci consistera en un câble sous-marin de quelque 600 km qui reliera les parcs éoliens offshore danois à la côte belge à l’horizon 2030.
Quel intérêt pour le consommateur belge ?
Grâce à cette liaison, les Belges auront accès à de l’énergie verte à des tarifs plus démocratiques. En outre, cela renforcera la sécurité d’approvisionnement de notre pays tout en nous permettant de nous rapprocher de nos objectifs climatiques nationaux en matière d’énergies renouvelables ainsi que des objectifs du Green Deal européen.
Les étapes à franchir sont néanmoins nombreuses avant que les premiers watts danois arrivent en Belgique. Les gestionnaires des réseaux de transport d’électricité danois et belges doivent encore convenir des impératifs opérationnels du projet. Une étude de faisabilité doit aussi être diligentée afin d’analyser les aspects techniques et économiques de l’interconnexion.
Elia, le gestionnaire belge, estime la capacité du câble sous-marin aux alentours de 1,4 GW. Pour ce qui est du coût de l’opération, on se souviendra que Nemo Link, le câble qui relie le Royaume-Uni à la Belgique, avait nécessité un investissement partagé proche des 600 millions € !