Des chercheurs de l’UGent (l’Université de Gand) analysent actuellement la préférence des abeilles et d’autres pollinisateurs pour certains mélanges de graines.
Différentes combinaisons ont été plantées sur 19 hectares de parterres fleuris en Flandre.
Pour améliorer la biodiversité, des "cartes de pollinisation" ont été développées afin de montrer aux agriculteurs à quel point une zone convient aux espèces pollinisatrices et quelles interventions peuvent améliorer la pollinisation des cultures.
Quatre-vingt-deux parterres de fleurs ont été aménagés à quatre endroits en Flandre. C’est une superficie totale de près de douze terrains de football qui est en cours d’analyse par les scientifiques ! C’est notamment le cas à Herzele, en Flandre orientale, où sept agriculteurs ont prévu dix-huit parterres de fleurs sur environ 5 ha de terres agricoles.
Ces derniers sont semés avec un mélange de graines annuelles et vivaces spécialement développé pour les pollinisateurs.
Ce mélange se compose de fleurs indigènes communes telles que les coquelicots et les bleuets, et de “mauvaises herbes” indigènes telles que le pied d’alouette sauvage.
Des recherches sont également en cours sur la meilleure façon de tondre les parterres de fleurs vivaces. Contrairement aux parterres semés annuellement, ils peuvent avoir un impact positif sur les populations d’abeilles sauvages, mais une gestion adaptée de la tonte semble indispensable.
L’étude, qui se déroule également au Royaume-Uni, aux Pays-Bas, au Danemark, en Allemagne et en Suède, dispose d’un budget de 4,1 millions € réparti sur une période de 3,5 ans. Environ 2 millions € proviennent du Fonds européen de développement régional (Feder).