Pour acquérir un bien immobilier, deux options sont possibles : la vente publique ou la vente de gré à gré. Cette dernière est de loin la plus courante, mais la première prend de l’ampleur, notamment sous sa version « online ». Quelles sont les différences entre ces deux types de vente ? Que devez-vous absolument tenir à l’œil ? On voit cela avec vous !
La vente de gré à gré
C’est sans conteste la vente la plus classique. La procédure est plus longue, ce qui a des avantages et des inconvénients.
Procédure
Vous avez trouvez le bien de vos rêves ? Nous vous conseillons dès lors de poser une option sur ce bien auprès du propriétaire ou de l’agence qui s’occupe de ce logement. Cela vous permettra de glaner quelques renseignements supplémentaires, notamment au niveau urbanistique si vous désirez y effectuer des travaux ou au niveau bancaire, si vous désirez vous assurer d’obtenir un prêt. A ce dernier sujet, n’oubliez pas d’ajouter au prix de la maison les droits d’enregistrements, les frais de notaire…
Tout est en ordre et tout le monde est d’accord sur le prix ? Passons à l’étape suivante : la signature du compromis. Ce dernier peut être rédigé par l’agence, voire par vous-même, mais nous vous conseillons dans tous les cas de le faire relire par un notaire pour être sûr qu’il soit complet et qu’il comprend bien toutes les informations utiles. A ce stade, vous devrez verser une forme d’acompte, généralement sur un compte appartenant au notaire. Le montant de l’acompte est compris entre 5 et 10 % du prix de la maison.
Au maximum 4 mois plus tard, vous aurez signé l’acte de vente chez le notaire. C’est à ce moment que le reste du solde est versé au vendeur. Notez que si prêt hypothécaire il y a, cette dernière étape est prise en charge par l’institut bancaire qui se chargera de verser le solde au notaire. C’est ce dernier qui transfèrera ensuite la somme au vendeur. Cette fois, ça y est, félicitations, vous êtes propriétaire !
Avantages :
- La plupart des biens sont proposés en gré à gré
- Pas de faculté de surenchère
- Parfois davantage de temps pour la prise de renseignements
- Possibilité d’une clause suspensive
Inconvénients :
- Procédure longue
- Biens parfois plus chers que ceux proposés en ligne
Vente publique
Aujourd’hui, les ventes publiques se déroulent sous deux formes possibles : en ligne, ou physiquement dans un local. La première formule a pris pas mal d’ampleur depuis la pandémie mais le processus reste évidemment similaire à celui d’une vente publique « physique ». Dans tous les cas, ces ventes sont articulées autour d’un notaire. La différence ? Dans le cas d’une vente « online », le jour d’enchères est traduit par une période de plusieurs jours.
Vous avez trouvé le bien de vos rêves ? Demandez au notaire de le visiter et réclamer bien les conditions de vente ! Vous y trouverez normalement tous les frais qui seront liés à la vente. Ces montants devront naturellement être pris en compte au moment de calculer votre limite supérieure… Conseil en or : avant d’aller à la vente, voyez avec votre banquier le montant que vous pouvez emprunter et ne dépassez sous aucun prétexte ce montant !
Lors de la vente, le notaire peut fixer un prix de départ. Par le jeu des enchères, le bien sera attribué au plus offrant. Gros conseil : ne vous laissez pas prendre le doigt dans l’engrenage et tenez-vous à votre limite initiale ! Si vous êtes le plus offrant, sachez que vous devrez payer les frais dans les 5 jours et la maison dans les 6 semaines environ.
Voilà pourquoi il est essentiel de s’assurer de pouvoir assumer le bien au préalable. Si vous ne savez pas payer la maison, celle-ci sera remise aux enchères, avec le risque, pour vous, de payer la différence si le montant atteint est inférieur à celui que vous auriez dû payer ! Notez que dans les 15 jours suivant la vente aux enchères, toute personne intéressée peut faire une offre d’au moins 10% supérieure à la dernière enchère. C’est ce que l’on appelle, la « faculté de surenchère ». Cela donnera lieu à une deuxième vente aux enchères.
Avantages :
- Rapidité de la procédure
- Possibilité de « faire une bonne affaire »
- Procédure cadrée de A à Z par un notaire
Inconvénients :
- Frais annexes élevés
- Faculté de surenchère pouvant stresser l’acheteur
- Aucune possibilité de placer une clause suspensive