Le Fonds monétaire international (FMI) a averti qu’une crise plus marquée de l’immobilier en Chine risquerait d’avoir des « effets négatifs » sur la croissance mondiale…
Le secteur immobilier chinois est criblé de dettes et marqué par une spéculation effrénée des particuliers. Les déboires du poids lourd Evergrande, au bord de la faillite, refroidissent les acheteurs potentiels, ce qui pénalise l’ensemble du secteur. Depuis, Pékin a pris des mesures très strictes pour guérir ce marché malade…
"Un ralentissement plus marqué que prévu dans l’immobilier risquerait d’entraîner un large éventail d’effets négatifs sur la demande mondiale", a estimé le FMI. L’immobilier et la construction pèsent plus du quart du PIB du pays et servent de locomotive à bien d’autres secteurs.
Un scénario catastrophe ?
Dans le pire scénario, qui entraînerait "un ralentissement soudain et spectaculaire de la croissance en Chine, il y aurait des répercussions mondiales" sur le commerce international et le prix des matières premières, avertit le Fonds.
Pour soutenir la consommation, le Fonds appelle Pékin à assouplir ses draconiennes mesures anti-Covid. Pékin ne semble toutefois pas l’entendre de cette oreille et continue une politique de dépistage et de restriction assez impressionnante.