Faut-il opter pour un compteur simple ou jour/nuit pour ses panneaux photovoltaïques ? Découvrez les avantages et inconvénients de chaque solution.
Avec une utilisation réfléchie des consommateurs, le compteur bihoraire peut être nettement plus intéressant. Toutefois, dans le cas d’une installation photovoltaïque, il peut effectivement se montrer contre-productif.
Prenons l’exemple d’une installation fournissant 3.000 kWh sur une base annuelle, pour une consommation du ménage de 3.200 kWh.
- Avec un compteur simple, vous ne payerez que 200 kWh.
- Avec un compteur bihoraire, on estime généralement que la production se fait à 75% sur le mode « jour ». Si votre consommation est équitablement répartie entre les modes jour et nuit, vous consommerez 1.600 kWh en mode jour. Hors, vous aurez produit 2.250 kWh durant cette période et aurez donc « perdu » 650 kWh qui ne vous seront pas remboursés !En mode « nuit », en revanche, votre production de 750 kWh ne servira pas à compenser votre consommation et vous devrez donc payer l’utilisation de 850 kWh!
Ce n’est donc jamais avantageux ?
Si, le compteur bihoraire peut être avantageux si votre production d’électricité ne parvient pas à couvrir votre consommation. Plus votre consommation est supérieure à votre production, plus un compteur bihoraire se révèle intéressant. C’est notamment le cas dans les villes, où les toits ne sont pas suffisamment grands : le nombre de panneaux est alors limité, ce qui limite donc tout autant la production d’électricité. C’est également le cas pour les ménages qui sont de gros consommateurs d’électricité (voiture électrique, chauffage électrique…).
Changer de compteur, c’est facile ?
Oui, il suffit d’en faire la demande à votre gestionnaire de réseau. Passer d’un compteur simple à un bihoraire peut coûter jusqu’à 250 euros. A l’inverse, passer d’un compteur bihoraire à un compteur simple peut se faire à distance et coûte une quarantaine d’euros.