En moyenne et à l’échelle nationale, les maisons neuves ont perdu plus de 20 m2 en moins de deux décennies ! Une des explications réside dans le prix des terrains qui va croissant.
125 m2, c’est la surface habitable moyenne qui prévalait en Belgique en 2020 pour les maisons. Il y a 20 ans, cette surface moyenne était encore de 146 m2 , soit 21 m2 de plus ! Les appartements ne sont pas épargnés par ce phénomène avec, pour la même période, une diminution de 13 m2, la moyenne passant de 80 à 67 m2.
Pourquoi une telle chute ?
Tout simplement car les promoteurs sont amenés à devoir respecter des quotas, différents d’une commune à l’autre, entre autres pour les grands logements. Autre aspect : les règles urbanistiques imposent parfois un certain nombre de chambres à coucher voire l’interdiction de proposer et donc de construire des logements en dessous d’une certaine superficie. Ainsi, bon nombre de nouveaux projets comptent peu voire pas de flat tandis que ceux hébergeant des appartements comptant 2 voire 3 chambres sont plus nombreux, tout en étant plus petits qu’auparavant. Tout cela dans un contexte où la demande en petits logements est forte…
Au-delà de ces explications liées principalement aux législations locales, la diminution de la superficie des logements neufs s’explique aussi par le prix croissant des terrains à bâtir. Comme le budget moyen pour l’acquisition d’un logement neuf n’est pas extensible, l’impact du prix du terrain est compensé par une diminution de la superficie du logement.
Enfin, dernière explication : un changement de comportement dans le chef des propriétaires de maisons qui, bien souvent, ne veulent plus de grands terrains à entretenir. Il y a aussi un intérêt croissant pour le concept de tiny houses ainsi que pour un mode de vie plus modeste.