Si vous disposez d’une assurance habitation vous êtes, en principe, assuré contre les dégâts dus à une tempête. Explications.
Celle qu’on appelle communément “assurance incendie”, “assurance habitation” ou encore “top habitation” couvre, en principe, les dégâts occasionnés par les tempêtes. Qu’il s’agisse de tuiles détachées suite à de fortes rafales de vent, de panneaux solaires endommagés par des branches d’arbres ou encore d’un vieux chêne qui s’est écrasé dans votre piscine, dans tous ces cas de figure, votre assurance habitation interviendra très probablement.
En effet, les dégâts occasionnés par une catastrophe naturelle, dont les tempêtes, sont l’une des couvertures légalement obligatoires de l’assurance habitation. Par contre, il faut que le vent atteigne une vitesse de 80 km/h au minimum pour qu’elle intervienne. Il faut aussi que vous ne soyez pas un cas isolé et qu’il y ait eu d’autres dommages dans le voisinage.
Quid du statut de “calamité naturelle” ?
Au contraire de ce que bon nombre de citoyens pensent, la reconnaissance officielle en tant que “calamité naturelle” n’a aucune incidence pour l’assureur ! Si les deux critères évoqués ci-dessus sont remplis, vous avez toutes les chances d’être indemnisé suite au passage d’une tempête.
Quid des locataires ?
Vous êtes locataire d’une habitation et des dégâts ont été occasionnés à votre mobilier de jardin suite au mauvais temps ? Dans ce cas, il faut vérifier auprès de votre courtier ou de votre compagnie d’assurance si vous avez aussi assuré votre mobilier au moment où vous avez souscrit votre contrat d’assurance. Si ce n’est pas le cas, vous pouvez vous adresser aux autorités régionales, à condition que vous ayez droit au revenu d’intégration auprès du CPAS de votre commune ou à une allocation similaire et si, dans ce cas précis, la tempête a été officiellement reconnue comme “calamité naturelle”.