Le plus gros propriétaire public en Belgique, c’est la SNCB ! Et il se trouve justement que cette dernière se sépare régulièrement de nombre de ses biens. Une opportunité à saisir ?
Dans les colonnes du Soir, on peut y lire que la SNCB dispose de 5.700 hectares de terrains et d’environ 2.000 bâtiments. Bien entendu, ces derniers ne sont pas tous des gares, car on y voit aussi des ateliers, des locaux techniques… Certains de ces biens perdent toutefois leur fonction au gré du temps. A titre d’exemple, la SNCB a fermé 44 guichets l’an dernier. Que faire de ces espaces, ainsi que de tous les autres locaux inutilisés ?
Bien entendu, dans un premier temps, la SNCB considère le potentiel du bâtiment et prend contact avec les autorités locales pour imaginer un futur pour le bâtiment, en prenant en considération les besoins spécifiques à la localité.
Emphytéose : pourquoi ?
Cela permet à la SNCB « de rester propriétaire des lieux et de les occuper à nouveau après la fin du bail, par exemple si une augmentation de trafic nécessite d’agrandir la gare. » La proportion d’emphytéoses est toutefois anecdotique : une grosse dizaine de pourcents, le reste étant purement et simplement vendu !
Un intérêt à la hausse !
Le Head of Commercialisation & Real Estate de la SNCB relève un intérêt à la hausse : « Ces dernières années, 95 % des ventes attribuées ont dépassé – parfois très largement – le prix minimum. […] Les environnements des gares sont devenus des endroits très prisés pour habiter, construire du bureau, installer des commerces… »
Bien évidemment, la majorité des clients sont des promoteurs mais la SNCB mise sur une grande variété d’acheteurs et de locataires : « tout le monde peut acheter une gare » ! Notez que l’aspect financier peut se révéler intéressant : « certaines d’entre elles sont mises sur le marché à 80.000 euros, donc c’est une opportunité accessible à chacun, même si pour ce budget, il y a généralement des travaux à prévoir. »