Le centre d’expertise perspective.brussels tire la sonnette d’alarme : la pandémie de coronavirus a eu un impact très lourd sur le niveau de vie de beaucoup de Bruxellois et il y a de lourdes conséquences au niveau du logement.
De nombreux Bruxellois sont en effet passés entre les mailles du filet de protection de la sécurité sociale, constate le centre d’expertise. Les effets de la pandémie ont donc été particulièrement douloureux pour de nombreux artistes, travailleurs précaires, étudiants ou indépendants bruxellois.
« 60% de locataires à Bruxelles »
Le risque de surendettement, de retard de paiement des factures énergétiques ou du loyer augmente, alors que 60% des Bruxellois sont locataires et 28% sont en situation de précarité énergétique, avant même l’augmentation actuelle des prix. Le risque de non-recours aux aides sociales a également augmenté avec la digitalisation des services d’aide, laissant une partie du public sans réponse adéquate, ajoute le centre d’expertise.
Pas assez de logements !
Globalement, la crise du logement reste "aigüe" dans la capitale, juge perspective.brussels. La production immobilière s’est ralentie depuis 2017 et a été exceptionnellement basse en 2020. Les prix sur le marché immobilier connaissent une progression importante et différenciée tant pour l’acquisition que la location, en raison notamment d’une création insuffisante et d’un manque de logements adaptés à la demande en typologie.
Des logements trop petits
La moitié de la population bruxelloise en situation de risque de pauvreté vit dans des logements considérés comme trop exigus par rapport à la taille de leur ménage. En outre, la taille moyenne des ménages est amenée à poursuivre sa croissance dans les années à venir, ce qui pourrait encore renforcer cette inadéquation, prévoit le centre d’expertise.
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