Le respect de l’environnement lors du choix du logement : pour 80% des Belges, il s’agit d’un point important. Ils sont d’ailleurs une belle majorité (60%) à considérer qu’il est de leur devoir civique de vivre dans un logement durable afin de protéger l’environnement. C’est ce qui ressort d’une étude de la BNP Paribas Fortis réalisée en collaboration avec le bureau d’études Profacts. Mais il y a un hic…
Surtout les jeunes…
D’après les résultats de l’enquête menée auprès de plus de 2.000 Belges, les jeunes de 18-27 ans (80%) semblent les plus concernés par la problématique du logement durable, qui permet une consommation énergétique maîtrisée. L’intérêt diminue avec l’âge pour n’atteindre plus que 60% chez les plus de 65 ans.
Comment rendre son bien durable ?
Les solutions associées au caractère durable d’une habitation sont le double vitrage (91%), l’isolation thermique (91%), l’éclairage LED (90%), la citerne d’eau de pluie (89%) et les panneaux solaires (88%).
Le hic…
D’autres éléments sont cependant peu considérés, comme le certificat PEB obligatoire lors de la vente ou la location d’un bien immobilier. Selon l’étude, 82% des Belges propriétaires ou locataires ignorent la valeur PEB de leur logement. Cette proportion atteint même 93% pour le Mobiscore, qui mesure si un logement est respectueux de l’environnement en matière de mobilité (proximité des commerces et accessibilité aux transports en commun entre autres).
Vivre dans un bien plus durable ?
Seuls 9% des Belges se disent par ailleurs convaincus de vivre dans une habitation durable mais peu sont prêts à déménager (55%), à vivre dans un logement plus petit (52%) ou à payer davantage (42%) pour y parvenir.
La vétusté du parc immobilier représente une source importante d’émissions de CO2, rappelle la BNP Paribas Fortis. Selon les estimations, environ 300 milliards d’euros sont nécessaires d’ici 2050 pour rendre durable l’entièreté du parc résidentiel belge.