Moderne, esthétique et économique, de plus en plus de ménages tombent sous le charme de l’induction en cuisine. Au point d’abandonner le gaz ? On fait le point !
L’induction constitue la technologie la plus moderne en matière de plaques de cuisson. Leur principe repose sur l’induction électromagnétique qui, au contact d’une surface magnétique, génère de la chaleur grâce à une bobine de cuivre dans laquelle circule un courant électrique.
De nombreux avantages
Au contraire des plaques électriques en fonte et de la vitrocéramique, les plaques à induction disposent d’un rendement proche de 90 % ! Autrement dit, 90 % de l’énergie consommée est uniquement destinée à chauffer l’ustensile utilisé pour cuisiner. Une valeur qui baisse à 60 % avec le gaz. Recourir à l’induction est donc le gage de consommer moins d’énergie.
On peut aussi relever sa grande facilité d’entretien, grâce à une surface vitrée totalement plane et au fait que les résidus de graisse ou de nourriture ne brûlent pas sur la plaque. Car c’est bel et bien la casserole qui chauffe et non la surface de la taque ! Pour la même raison, cet équipement est plus sûr, puisqu’il y a moins de risques de se brûler. L’absence de flamme est également un avantage en la matière. En outre, la majorité des plaques à induction dispose d’une sécurité enfant.
Enfin, pour celles et ceux qui aiment passer de longues heures en cuisine, l’induction est nettement plus modulable que le gaz. On peut en effet réaliser des cuissons à feu extrêmement doux (et simuler par exemple un bain-marie) et, a contrario, faire bouillir de l’eau en quelques secondes ou encore griller une viande avec une forte puissance.
Quid des inconvénients ?
Le gros point noir des plaques à induction est leur tarif élevé. Même pour un petit format (3 à 4 zones de cuisson, pour une largeur standard de 60 cm), il faut compter 250 € pour un modèle d’entrée de gamme. Ajoutez-y quelques options ou voyez plus grand et vous atteindrez rapidement les 1.000 € ! En comparaison, il est possible de trouver une taque au gaz pour une petite centaine d’euros.
Autre désavantage de taille : vous devez disposer de casseroles et de poêles compatibles. En outre, certains modèles à induction peuvent se révéler bruyants, surtout lorsqu’ils prennent de l’âge.
Enfin, toute plaque à induction doit être raccordée à un circuit d’alimentation indépendant à trois conducteurs tandis qu’un disjoncteur différentiel est obligatoire afin de protéger votre installation électrique. Les habitations plus anciennes ne seront donc pas en mesure d’accueillir cette technologie sauf si vous faites modifier votre installation… ce qui a un coût non négligeable !
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