New York, une ville devenue impayable pour les locataires !

Louer un logement au cœur de Big Apple a toujours été une mission périlleuse. Mais depuis la sortie de la crise sanitaire, de nombreux locataires ne sont plus à même de faire face à la flambée des prix des loyers.

Pour la classe moyenne new yorkaise, exclue du marché de l’achat, trouver la perle rare à louer a toujours été une gageure dans une ville qui se démarque par des inégalités socio-économiques criantes.

Après une petite accalmie à la sortie de la pandémie de Covid-19 qui avait mis la mégapole à genoux et fait fuir des dizaines de milliers de ménages, les prix à la location ont bondi sur un an de 20,4 % au 2e trimestre de cette année selon le site immobilier StreetEasy.

Un parcours du combattant !

Les propriétaires, qui sont parfois des fonds d’investissements dissimulés derrière des agents immobiliers, exigent un salaire annuel représentant 40 fois le loyer mensuel, mais également l’absence de dettes, des relevés bancaires et d’impôts sans faille. Les locataires doivent aussi parfois s’acquitter de commissions aux agents représentant un mois de loyer, voire 15 % du coût annuel.

Un déséquilibre entre l’offre et la demande

S’ajoute à cela un contexte économique inflationniste, la piètre qualité de construction des immeubles en termes d’isolations thermique et phonique et une pénurie chronique de nouveaux logements dans une mégapole qui compte 8,5 millions d’habitants. Il en manquait 340.000 en 2019 pour toute l’agglomération new-yorkaise selon le centre de recherche Up For Growth. Bref, il y a trop de demandeurs et pas assez d’appartements.

Des loyers "stabilisés" ?

La municipalité de New York, actuellement gérée par une administration plutôt à gauche, a imposé des loyers "stabilisés" pour un million de logements et deux millions de locataires. Mais les prix, qui dépendent d’un vote du conseil municipal à majorité démocrate, ne sont pas pour autant bloqués. Sous le maire Bill de Blasio (2014-2021), très à gauche, les loyers "stabilisés" n’ont augmenté que de 1,5 % sur un an. Par contre, sous son successeur de l’aile droite du parti démocrate, l’ancien policier afro-américain Eric Adams, les prix sont en train de grimper comme jamais : de + 3,5 % à + 5 % en juin sur un an !

A Manhattan, une famille consacre 55 % de ses revenus pour se loger. Un taux qui atteint 60 % à Brooklyn et 43 % dans le Queens, toujours selon des données de StreetEasy, qui dénonce “une charge financière faramineuse”. De quoi pousser les classes moyennes et les jeunes générations vers des quartiers plus défavorisés où vivent les communautés afro-américaines, hispaniques et asiatiques, ce qui alimente la gentrification.

Pas de quoi être optimiste pour le futur, la skyline de Manhattan, qui change presque à vue d’œil, concentrant la construction de gratte-ciel de bureaux et d’appartements de luxe, pas de logements abordables. Et malgré des chantiers à Brooklyn, dans le Queens et le New Jersey de l’autre côté du fleuve Hudson, personne n’envisage un ralentissement des prix.

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