À l’horizon 2023, la Belgique obligera tout vendeur d’appareils électroniques ou électroménagers à afficher un “indice de réparabilité”.
Cette mesure vise à informer les consommateurs quant au niveau de réparabilité des appareils qui sont mis sur le marché. Sont concernés les électroménagers mais également les appareils électroniques, les smartphones et les tablettes ainsi que les ordinateurs. En 2023, tout vendeur de ce type d’accessoires devra afficher, clairement à côté du prix, un “indice de réparabilité”.
Le fabricant du produit devra donc livrer au vendeur les informations qui sous-tendent cet indice, calculé de la même façon qu’en France (où une obligation similaire est d’application depuis janvier 2021). De quoi permettre au consommateur d’acheter en connaissance de cause tout en encourageant les industriels à concevoir des produits plus durables et plus fiables. Pour rappel, quelque 160.000 tonnes d’appareils en tout genre partent à la casse chaque année, rien qu’en Belgique !
Comment ça marche ?
Pour chaque catégorie d’appareils, une grille de critères a été établie afin d’attribuer un score au produit concerné. Parmi ces critères, les plus importants sont l’information technique fournie avec l’appareil, la disponibilité et le prix des pièces de rechange ou encore sa "démontabilité".
Pour le matériel téléphonique et informatique, un projet de loi distinct prévoit l’obligation d’informer l’acheteur sur la durée de compatibilité des logiciels. La liste des biens de consommation visés pourra être adaptée par arrêté royal.
De quoi, en principe, booster les filières de réparation et créer de nombreux emplois non délocalisables !