Ils sont les premiers réfugiés climatiques américains : des maisons neuves ont déjà été construites pour eux car leur île est… appelée à sans doute disparaître de la carte !
On the Louisiana Coast, A Native Community Sinks Slowly into the Sea | https://t.co/7AYSK8fEAC #climatechange #wetlands #nativeamericans @YaleE360 @IsleJeanCharles @JayDardenne pic.twitter.com/97sKFCYsN5
— MillerforRedBankCommission (@lawrencegmiller) March 17, 2018
L’Isle de Jean Charles, est un confetti d’un kilomètre carré. Il est peuplé des descendants de plusieurs tribus amérindiennes qui s’y étaient réfugiées pour fuir les persécutions de l’État au XIXe siècle. Mais le réchauffement climatique réduit toujours plus l’île, qui aurait perdu 90% de sa surface en moins de 100 ans.
Ces habitants sont donc les premiers réfugiés climatiques américains. Ils fuient une île qui est régulièrement la proie d’ouragans destructeurs. Les maisons sont parfois complètement rasées, ne restent plus que quelques pilotis. Plutôt que d’essayer de sauver l’île, les autorités ont décidé de reloger les habitants : à terme, 37 maisons neuves seront construites à Schriever pour loger une centaine de résidents ou anciens résidents de l’Isle de Jean Charles, grâce à 48 millions de dollars d’aide fédérale. Si certains se rallient à l’évidence, d’autres, dont la maison tient encore debout, résistent à l’idée de déménagement.