Le marché recule, mais le prix des maisons augmente. Cela peut paraître paradoxal mais il y a plusieurs conclusions à tirer…
La hausse des taux d’intérêt et la crise énergétique que nous traversons ont largement calmé le marché immobilier. On l’a vu, sur les 9 premiers mois en 2022, le nombre de transactions baisse globalement partout et dans toutes les régions, par rapport à la même période l’année passée. Certes, la baisse est légère, signe d’un marché globalement sain.
Durant ces trois premiers trimestres, le prix d’une maison a augmenté en moyenne de 7,6% par rapport à la moyenne annuelle de 2021, pour s’établir à 317.426 euros. Si le prix des maisons augmente dans l’absolu, le prix réel d’une maison (tenant compte de l’inflation de 8,8%) recule, lui, d’1,2%. La hausse des prix des maisons depuis le début de l’année a été moins forte en Wallonie (+4,8%, avec un prix moyen de 233.571 euros) qu’à Bruxelles (+6,2%, pour un prix de 573.646 euros) et en Flandre (+7,6%, 346.169 euros).
Et du côté des appartements ?
Sur les trois premiers trimestres, il a fallu débourser en moyenne 259.966 euros pour acheter un appartement, un montant en hausse de 3,4% par rapport à la moyenne annuelle de 2021, soit 9.000 euros de plus. Compte tenu de la forte inflation, le prix réel d’un appartement a baissé de 14.000 euros (-5,4%), précise Fednot.