Le saviez-vous ? La Belgique compte quelque 35 % de logements considérés comme énergivores, soit plus d’un tiers du parc immobilier du Royaume !
La Belgique, selon les derniers calculs de Smartblock (une base de données qui cible le secteur de l’immobilier) réalisés en octobre 2022, compte pas moins de 35 % de logements énergivores, vente et location confondus, qu’il s’agisse de maisons, d’appartements ou encore de kots. Cela représente donc un bon tiers du parc immobilier du pays !
Qu’entend-on exactement par logements énergivores ?
Un logement énergivore, que l’on appelle aussi communément “passoire thermique”, est une habitation dont l’isolation est défaillante et qui favorise donc le gaspillage de chauffage et, plus globalement, d’énergie. Sans surprise, ce type de logement fait donc partie des plus mauvaises classes énergétiques, à savoir E, F voire G sur le certificat PEB, cet outil qui permet de connaître la performance énergétique d’un logement.
Au-delà de la déperdition d’énergie que ces logements engendrent, ils contribuent aussi à augmenter les émissions de gaz à effet de serre, ce qui représente forcément un gros point noir pour la planète. En outre, bien souvent, le manque d’isolation entraîne une surconsommation d’énergie mais également l’utilisation d’appareils d’appoint, comme des chaufferettes électriques, particulièrement gourmandes. Le tout concourt à faire exploser les factures de gaz et d’électricité.
Mais, au sein d’une passoire énergétique, il n’y a pas que le froid qui pose problème ! En effet, l’été, et particulièrement lors de phénomène de canicule, la fraîcheur s’échappe plus vite que dans un logement bien isolé. Les occupants subissent donc de plein fouet les effets des fortes chaleurs qui règnent à l’extérieur, ce qui peut poser des problèmes en termes de santé.
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