De plus en plus de banques et d’organismes prêteurs accordent de l’importance à la certification PEB. À tel point que celle-ci peut désormais influencer l’octroi d’un prêt hypothécaire !
C’est un fait, les banques et organismes de crédit donnent de plus en plus de valeur au certificat PEB d’un bien immobilier. Pour rappel, ce label évalue sur une échelle qui passe du vert au rouge si votre bien répond à certaines exigences, principalement en termes d’isolation thermique. Les couleurs sont assorties de lettres qui vont de A à G : plus on se rapproche de A, mieux l’habitation est isolée, plus on se rapproche de G, moins elle l’est. Les biens classés dans les catégories F et G sont à ce titre considérés comme des passoires énergétiques.
Location
Alors que les autorités publiques sont de plus en plus strictes en la matière et que l’on traverse une crise énergétique sans précédent, le certificat PEB gagne tout logiquement en importance, à tel point qu’il devient incontournable. Récemment, celui-ci est devenu un critère conditionnant la possibilité d’indexer un loyer par le propriétaire du bien et ce, dans toutes les régions du pays. Tant en Wallonie qu’à Bruxelles et en Flandre, les propriétaires ne peuvent plus procéder à une indexation si le bien loué est taxé d’un PEB F voire G.
Rénovation
Mais le PEB n’est pas uniquement utilisé par les pouvoirs publics pour contraindre les propriétaires à améliorer les performances énergétiques d’un bien qu’ils mettent en location. En effet, il est aussi retenu dans d’autres cas, notamment pour déterminer les subsides auxquels vous aurez droit si vous comptez rénover votre habitation. Il est aussi obligatoire lorsque vous vendez un bien pour que l’acheteur puisse l’acquérir en toute connaissance de cause.
Un critère de sélection pour les banques
Outre les autorités publiques, le certificat PEB est aussi devenu un critère retenu par les banques pour décider de l’octroi ou non d’un crédit hypothécaire. Tout logiquement, si la banque estime que si le PEB est mauvais, c’est que des travaux de rénovation s’imposeront tôt ou tard. Par conséquent, elles ont de plus en plus tendance à ajouter le coût de ces rénovations au prix d’achat du bâtiment dans leur calcul du crédit. Et comme c’est le coût global de l’achat qui est retenu pour évaluer la solidité d’un dossier immobilier, les banques prennent désormais le PEB en compte dans leur décision d’octroi d’un crédit hypothécaire.
Certaines d’entre elles vont encore plus loin puisqu’elles imposent à l’acheteur, dans le cas d’emprunts dépassant 90 % du prix d’achat, de faire des travaux de rénovation dans un délai raisonnable, sans quoi elles refuseront tout simplement d’octroyer le crédit hypothécaire !