L’explosion des prix de l’énergie concerne aussi le pellet : le prix d’une palette a été multiplié par trois en l’espace d’un an et demi ! De quoi motiver de nombreux utilisateurs à fabriquer leur propre pellet. Mais est-ce si simple ? Que faut-il savoir ?
Tout d’abord, sachez que l’opération n’est pas simple et demande de la place, du temps et surtout, un solide investissement. Fabriquer son propre pellet ne vaut donc pas vraiment la peine si vous n’utilisez qu’une palette par an. En revanche, la méthode peut devenir intéressante si vous comptez en produire pour votre entourage et si vous avez suffisamment de place…
1. Trouver la matière première !
Avant de démarrer, il vous faut trouver la matière première, à savoir la sciure de bois : soit vous en trouvez directement (Chapeau ! Mais à quel prix ?), soit vous la fabriquez vous-même à partir de bois récupéré, comme des branches d’arbre. Dans ce dernier cas, il vous faudra alors les broyer… N’oubliez pas non plus que les fabricants de poêle conseillent du 100 % résineux, ce qui de facto, vous limite déjà dans vos recherches.
2. Avoir un endroit vaste et sec pour le stockage
Bien entendu, le bois doit être sec avant d’être transformé : tablez sur un taux d’humidité inférieur à 15 %. Tant le bois que la sciure et les pellets doivent donc être stockés dans un endroit sec. Disposez-vous de suffisamment de place ?
3. Quel investissement ?
Un gros investissement est nécessaire : si vous comptez acheter le matériel (la location est possible), tablez sur environ 1.500 euros pour le broyeur et 3.000 euros pour la machine à pellets. Si vous comptez en produire en grosse quantité, il faudra alors investir dans un matériel au rendement supérieur, ce qui avoisinera les 10.000 euros pour les deux machines. Tablez sur environ 2 bonnes heures de travail pour produire 150 kg de pellets.