Pour Trevi, comme pour les autres acteurs du marché, le PEB est devenu la référence clé pour vendre rapidement et à bon prix son bien, au cœur d’un marché qui ralentit.
Sans surprise, les biens isolés ont plus la cote que jamais. Le sacro-saint PEB, que l’on y croit ou non, est déterminant : pour l’investisseur, c’est la possibilité de pouvoir indexer le loyer et pour celui qui compte y habiter, c’est une garantie d’une faible consommation énergétique. Dans les colonnes du Soir, Kim Ruysen, patron de Trevi, rapporte que « La plupart [des acheteurs] veulent un bien en excellent état avec un PEB de A, B ou C ». On parle d’une vente 3 fois plus rapide pour ces derniers biens : « Ces biens-là se vendent en général en un mois tandis que les autres biens restent en portefeuille pendant trois mois », poursuit-il. En outre, les biens profitant d’une bonne isolation sont vendus au prix, voire avec une marge de 3%, contre 10% pour un bien souffrant d’une mauvaise isolation.
Les nouvelles constructions et les terrains ont la cote !
« Il est souvent plus facile et plus rapide de construire que de rénover une maison ancienne, surtout en matière d’efficacité énergétique » explique Kim Ruysen. Voilà qui explique également l’engouement pour les biens neufs et… les terrains !
Les maisons à 2 et 3 façades
Nous vous en parlions récemment, les villas 4 façades semblent être un rêve du passé. Ce rêve est aujourd’hui impayable, ce qui explique pourquoi les nouvelles constructions sont très souvent des biens à 2 ou 3 façades.