Les compteurs communicants pour l’eau sont actuellement en Europe. Quid chez nous ? Verrons-nous bientôt ces compteurs remplacer les vieux compteurs d’eau mécaniques ? Quels sont les caractéristiques de ces compteurs ? Nous voyons cela avec vous !
Cela fait un certain temps que ces compteurs numériques sont sur le marché : environ 70 000 foyers flamands ont d’ailleurs déjà reçu la variante numérique. Si le but était que 80 % des foyers flamands disposent d’un compteur d’eau numérique en 2023, il faut reconnaître que l’objectif ne sera sûrement pas atteint.
La majorité des Flamands devraient en avoir un d’ici 2025. En Wallonie et à Bruxelles, les choses démarrent tout doucement, notamment pour les administrations. Il est important de noter que vous ne pouvez pas refuser un compteur d’eau communicant car il s’agit d’une législation européenne.
Quels sont les avantages d’un compteur d’eau communicant ?
Avec un compteur d’eau communicant, vous n’avez plus besoin de transmettre des relevés de compteur. De plus, vous êtes informé en cas de consommation anormale, comme une fuite. Grâce au compteur, vous pouvez facilement suivre votre consommation et l’ajuster si nécessaire. Le compteur d’eau communicant dispose d’une technologie de communication intégrée et d’un écran. Cela permet l’envoi et la réception de données : une communication directe avec la compagnie des eaux est d’ailleurs possible.
Le compteur d’eau communicant est souvent installé en même temps que le compteur d’électricité et de gaz numérique. Si vous habitez en Flandre et que vous avez déjà un compteur d’électricité digital depuis un certain temps, vous recevrez normalement un nouveau compteur d’eau dans les deux ans. L’appareil fonctionne avec une batterie intégrée qui, en principe, dure toute la durée de vie du compteur d’eau. Enfin, sachez qu’en Flandre, le compteur d’eau communicant est actuellement gratuit.
Les craintes
Notez que certaines associations de consommateur se sont élevées contre ces compteurs : les risques (justifiés ou non) de piratage, de consultation des données à des fins de cambriolage (lorsqu’il n’y a plus de consommation) et de coupure, rendent ces compteurs parfois encore impopulaires.
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