Vitrage sous vide : la meilleure solution pour votre isolation ?

Une grande partie de la chaleur est perdue par les châssis. Même du double vitrage ne peut complètement freiner cette dissipation de la chaleur. La solution ? Le vitrage sous vide. Cette variante n’est peut-être pas encore très connue, mais ce type de vitrage possède une excellente valeur d’isolation.

Si vos châssis sont encore en simple vitrage, vous n’avez pour ainsi dire aucune isolation. Ce n’est qu’avec deux verres séparés que vous obtenez un effet isolant. Il en existe différentes variantes :

Le double vitrage

Il s’agit de deux vitres avec de l’air entre elles. L’effet isolant est limité.

Le double vitrage à haut rendement

Ce type de double vitrage comporte un revêtement sur l’une des vitres et un gaz isolant entre les vitres. Par conséquent, les caractéristiques d’isolation de ce vitrage sont bien meilleures.

Le triple vitrage

Il s’agit ici de trois vitres avec un revêtement et du gaz. Ces fenêtres isolent encore mieux, mais sont aussi nettement plus lourdes… et plus chères.

Le vitrage sous vide.

Cette nouvelle variante se compose de deux feuilles de verre. La valeur d’isolation est comparable à celle d’un triple vitrage, car une couche super-isolante est appliquée sur l’une des vitres. Un vide est créé entre les deux vitres.

Quel intérêt ?

Le verre sous vide offre une excellente isolation tout en ayant une épaisseur limitée. Ce type de vitrage est jusqu’à 4 fois plus fin et se révèle bien plus léger qu’un triple vitrage. Très lumineux, ce vitrage peut être installés sans effort dans les maisons les plus anciennes. Sur le plan acoustique, ce vitrage présente également d’excellentes performances. Enfin, le double vitrage sous vide assure son pouvoir isolant pendant environ 25 ans sans perte de qualité, contrairement à d’autres types de vitrage. Enfin, ce type de vitrage est 100 % recyclable.

Pas bon marché

Le vitrage sous vide n’est certainement pas bon marché. Comptez au moins le double du coût du triple vitrage. C’est aussi la raison pour laquelle son utilisation est encore limitée à l’heure actuelle.