Avec le changement climatique, on assiste à une alternance entre périodes de sécheresse intense et averses violentes. Le hic, c’est que la pluie tombe souvent sur des terrains asséchés, donc moins perméables, ce qui augmente les risques d’inondation. L’eau n’a plus le temps de s’infiltrer correctement dans le sol. C’est là qu’interviennent les caisses d’infiltration, une solution intelligente et discrète. Mais est-elle faite pour vous ?
🔹 Qu’est-ce qu’un bac de rétention ?
Il s’agit d’un conteneur en plastique perforé, enterré sous terre. Sa structure est à la fois solide et ajourée, permettant à l’eau de pluie de s’écouler lentement vers les couches souterraines. Cela évite que toute l’eau ne parte d’un coup vers l’égout ou ne reste stagnante. L’avantage ? Pas de perte d’espace en surface, puisque tout est sous vos pieds.
⚠️ Attention, tous les sols ne conviennent pas. Par exemple, un sol argileux retiendra trop l’eau. En revanche, sur un terrain sableux, c’est parfait. Petite règle à retenir : enterrez votre bac au minimum 50 cm au-dessus de la nappe phréatique moyenne. Ce niveau est souvent consultable sur le site de votre commune ou province.
🔹 Où installer votre caisse d’infiltration ?
On les met souvent sous une allée carrossable, avec 25 cm de terre par-dessus. C’est suffisant pour supporter une voiture. Si vous avez un passage plus fréquent ou des véhicules lourds, prévoyez plus de profondeur. Évitez surtout que la caisse baigne dans la nappe phréatique, sinon elle ne fonctionnera plus !
💡 Astuce : ajoutez un peu de sable dans la caisse pour optimiser l’infiltration. Et pensez à un trop-plein pour évacuer l’excédent vers l’égout ou une cuve de récupération. Pour plus de confort, vous pouvez même installer un piège à odeurs.
💶 Bonne nouvelle : plusieurs communes proposent des primes pour ceux qui installent un tel système. Renseignez-vous, ça peut réduire fortement le coût de l’installation !
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