Dans le monde de l’immobilier, l’achat en viager est une division un peu à part. On la pense souvent destinée à un public bien précis. Mais justement, quel est ce public ? Nos confrères du journal Le Soir ont dressé un portrait-robot.
Le viager c’est quoi ?
L’achat en viager est une forme d’investissement immobilier où l’acheteur paie une somme appelée bouquet, suivie d’une rente (généralement à vi)e à la personne âgée qui vend sa propriété. Le paiement est effectué en versements mensuels jusqu’au décès du vendeur, moment où la propriété est transférée à l’acheteur. Il est également possible de limiter la rente dans le temps.
Quel profil d’acheteur ?
Première constatation, et non des moindres, l’acheteur-type d’un bien immobilier est célibataire. Ou du moins, il achète seul. La raison est simple : en cas de séparation ou de décès de l’un des conjoints, sortir d’un contrat en viager est très compliqué, car il est souvent détenu en indivision.
En outre, l’acheteur ne fait pas appel à un crédit hypothécaire : les banques sont en effet frileuses à l’idée de prêter de l’argent pour un bien qui ne peut être hypothéqué, vu que le vendeur est usufruitier.
Rarement des ingénieurs, mais souvent des directeurs de PME, voire des ouvriers du bâtiment
L’investissement dans un viager incluant une part de risque (quoique cette dernière pouvant être largement atténuée en limitant le payement de la rente à 15 ou 20 ans), il semble que les profils scientifiques et raisonnés se détournent de cette formule d’investissement. Si on retrouve principalement des directeurs de PME âgés entre 45 et 55 ans, quelques ouvriers dans le bâtiment, notamment d’origine étrangère, investissent largement dans cette formule.