À Bruxelles, l’exode vers la périphérie et au-delà se poursuit. Jamais les Bruxellois n’ont été aussi nombreux à quitter la région capitale depuis sa création ! Et si le politique tempère, les chiffres parlent d’eux-mêmes !
Selon les données publiées par l’Institut bruxellois de statistique et d’analyse (l’IBSA), en 2021, 44.905 personnes ont quitté Bruxelles pour la Wallonie ou la Flandre. Un exode qui n’a de cesse de s’accélérer depuis la création de la région bruxelloise en 1989 puisque le nombre de déménagements vers les deux autres régions du pays a augmenté de 10 % par rapport à 2019 et 2020 ! Les ménages concernés par cet exode sont principalement constitués de jeunes adultes avec enfants qui quittent la ville pour le Brabant flamand et le Brabant wallon. Avec des tarifs plus raisonnables, plus de verdure et d’espace, moins de pollution, des rues plus propres et des déplacements plus fluides, une meilleure qualité de vie est le critère qui pousse bon nombre de Bruxellois à délaisser leur ville.
Face à ce constat pour le moins interpellant, le gouvernement bruxellois nuance cet exode en invoquant une démographie bruxelloise qui reste malgré tout positive, la région capitale ayant gagné 2.667 habitants en 2021. Sauf qu’il s’agit en grande partie d’étrangers – dont des expatriés et des réfugiés – qui, pour la plupart, ne contribuent pas à la prospérité de la ville puisque travaillant pour des institutions internationales (sans payer d’impôt) ou dépendant des CPAS communaux. La classe moyenne, celle-là même qui contribue à la prospérité de la ville, délaisse bel et bien Bruxelles pour la province. La capitale s’appauvrit donc, la proportion des faibles revenus étant en croissance constante, avec un impact non négligeable sur les finances communales et régionales. Quoi qu’en dise la majorité PS-Ecolo-Défi en place…