Votre enfant souhaite acheter son premier logement mais ne dispose pas d’un capital suffisant aux yeux de sa banque ? Plusieurs solutions existent pour l’aider à constituer un apport ou à solidifier son dossier de demande de prêt. Parmi celles-ci, il y a le “crédit family”.
Les jeunes ménages qui rencontrent des difficultés dans le processus d’acquisition de leur premier logement sont de plus en plus nombreux. En effet, il devient impossible pour la majorité des primo-acquéreurs de trouver une maison ou même un appartement qui rentre dans leur budget. Même un couple qui perçoit deux salaires doit, bien souvent, pouvoir compter sur une aide extérieure pour pouvoir acheter. Et dans ce cas, ce sont généralement les parents qui sont sollicités.
En la matière, plusieurs solutions existent. Les parents peuvent notamment procéder à une donation financière (considérée le plus souvent comme une avance sur héritage), à un don immobilier (assorti de droits de donation, ce qui n’est pas le cas pour la donation financière), ou encore prendre en charge le coût des travaux à effectuer, voire se porter garant auprès de l’organisme prêteur. Autres options afin d’obtenir un crédit sans apport si l’on ne dispose pas de fonds propres suffisants : le prêt total, l’affectation hypothécaire, le groupe investisseur, le co-investissement en ligne, l’appel à un tiers ou encore le “crédit family”, sur lequel nous revenons plus en détail ci-dessous.
Un coup de pouce bienvenu
Alors que depuis 2020 la Banque nationale de Belgique impose que les banques n’octroient plus un prêt hypothécaire qui dépasserait 90 % de la valeur du bien, sans oublier le fait qu’il est devenu très compliqué voire impossible d’inclure les frais de notaire dans le crédit, la solidarité familiale est plus que jamais essentielle lorsqu’on est jeune et que l’on souhaite acheter son premier chez-soi. Pour autant, le parent aidant n’a pas forcément envie de puiser dans son épargne ou, plus simplement, celui-ci ne dispose peut-être pas non plus d’une épargne suffisante pour pouvoir épauler financièrement son enfant.
Dans ce cas de figure, n’hésitez pas à solliciter une simulation de prêt hypothécaire. Proposé par une série d’organismes bancaires depuis septembre 2020, celui-ci permet d’emprunter, sous la forme d’un prêt à tempérament, un montant compris entre 10.000 et 50.000 € afin de payer les frais de notaire. Un fameux de coup pouce lorsque le budget de votre enfant est serré ! En outre, si vous optez pour cette formule, il est aussi possible, en fonction de la situation des parents, de mettre leur bien immobilier en hypothèque. Dans ce cas précis, dès que la quotité du bien de l’enfant retrouve 90 % de la valeur en solde restant dû, la garantie hypothécaire peut alors passer sur son bien. Notez néanmoins que ce crédit ne pourra pas représenter plus de 50 % du taux d’endettement du total des crédits contractés par les parents.
Intéressé par cette formule de prêt innovante ? N’hésitez pas à prendre contact avec notre partenaire Mes-Finances.be.
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