3 formes d’habitat qui sortent des sentiers battus et qui gagnent en popularité

Hausse des prix de l’immobilier, explosion des coûts de l’énergie, conscience écologique, augmentation du nombre de célibataires, vieillissement de la population… les raisons qui poussent les gens à ne pas opter pour un mode de vie traditionnel sont nombreuses. En voici quelques-unes…

Le cohabitat (ou cohousing)

On parle de cohabitat (ou de cohousing) lorsque plusieurs personnes partagent une structure d’habitation dans laquelle elles disposent chacune d’au moins un espace de vie privé et d’au moins un espace de vie commun. Cette forme de logement n’a pas d’incidence sur l’impôt sur le revenu des personnes physiques, mais peut être importante si l’un des résidents a droit à des allocations. Renseignez-vous donc à l’avance auprès de votre commune, de votre notaire ou des autorités sur les dispositions en la matière. Pensez également à souscrire les bonnes assurances.

Le cohabitat gagne en popularité parce que vous pouvez partager certains coûts et parce que certaines fonctions de l’immeuble ou certains services sont partagés. C’est aussi une forme de vie sociale : il y a toujours quelqu’un avec qui bavarder ou sur qui compter pour obtenir de l’aide. Les tâches pratiques sont souvent partagées. D’un autre côté, les disputes et les désaccords peuvent s’intensifier et chacun a ses sensibilités, notamment en ce qui concerne la vie privée. C’est pourquoi il faut dès le départ établir des règles claires, et veiller à ce qu’il y ait des activités communes dont vous pouvez discuter de manière informelle.

Une maison kangourou

Lorsque deux personnes vivent sous le même toit, chacune disposant d’une unité de vie distincte – une maison principale et une "maison-poche" plus petite -, on parle d’un "habitat kangourou". L’âge ou l’état de santé de ces personnes, ainsi que le lien qui les unit, n’ont pas d’importance : il peut s’agir d’un membre de la famille ou d’une personne avec laquelle vous n’avez aucun lien de parenté. Il s’agit d’un mode de vie social qui permet de réaliser des économies dans certains cas, mais qui est soumis à des règles. Par exemple, il faut un permis de construire pour diviser une maison existante en plusieurs unités d’habitation. Informez-vous donc bien avant de vous lancer !

Une maison de repos est une forme d’habitat kangourou définie légalement, où certaines règles doivent être respectées pour faciliter la mise en œuvre pratique au niveau juridique. Par exemple, un foyer de soins ne nécessite pas de permis, mais il doit être notifié. Les conditions à respecter sont les suivantes : la maison-poche ne peut occuper plus d’un tiers du volume habitable existant, il ne peut y avoir plus d’une maison-poche et un maximum de deux personnes à charge ou de plus de 65 ans peuvent vivre dans la maison-poche ou dans la maison principale. L’habitat kangourou se compose de deux unités d’habitation distinctes, de sorte qu’il n’y a pas d’incidence fiscale sur l’impôt sur le revenu des personnes physiques.

Tiny House

La tendance des "tiny houses" est très différente. Ces micro-maisons sont populaires parmi les jeunes et autres personnes qui souhaitent réduire leur empreinte carbone ou l’impact de leur maison sur leur budget. La taille et l’équipement d’une tiny house sont donc limités au strict nécessaire, avec souvent des solutions créatives pour faire tenir tout ce dont vous avez besoin dans un tout petit espace. Les coûts de chauffage sont également limités en raison du faible volume. Mais sachez dans quoi vous vous engagez, car les tiny houses sont vraiment petites et ce mode de vie doit vous convenir… Si vous avez un désir d’enfant, il y a de fortes chances que cet habitat ne vous convienne plus à l’avenir, faute de place…

Selon la région, voire la commune, il peut y avoir un certain vide juridique entourant les tiny houses. Si un permis d’urbanisme est généralement la règle pour en bâtir une, sachez que toutes les municipalités ne peuvent ou ne veulent pas délivrer de permis. Il s’agit donc de bien s’informer en amont, notamment en ce qui concerne le raccordement à l’électricité et à l’eau. En outre, de nombreuses tiny houses sont trop petites pour y résider légalement, ce qui incite certaines personnes à établir leur résidence légale ailleurs, ce qui n’est pas légalement autorisé. Informez-vous donc bien sur tous les aspects possibles !

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