Voici les principales raisons pour lesquelles votre installation électrique pourrait être déclaré non conforme…
1. Absence de schémas unifilaires et de position
Le Règlement Général sur les Installations Électriques (RGIE) en Belgique exige que chaque installation électrique soit accompagnée d’un schéma unifilaire et d’un schéma de position. Ces documents décrivent la composition des différents circuits et leurs interconnexions, ainsi que l’emplacement des éléments de l’installation électrique. L’absence de ces schémas peut entraîner une déclaration de non-conformité.
2. Manque d’un interrupteur différentiel
Un interrupteur différentiel est essentiel pour la sécurité de votre installation électrique. Il détecte les fuites de courant vers la terre et coupe le circuit pour prévenir l’électrocution. Un interrupteur différentiel de 300 mA doit être placé en tête de votre installation, et un autre de 30 mA doit être prévu sur les circuits des pièces d’eau et des pièces contenant des appareils tels que la machine à laver, le séchoir ou le lave-vaisselle.
3. Résistance de dispersion de la prise de terre trop élevée
La prise de terre dévie tout courant électrique qui s’échapperait d’un appareil vers la terre, évitant ainsi l’électrocution. Si la résistance de dispersion de la prise de terre est trop élevée (supérieure à 30 Ohms ou à 100 Ohms avec un interrupteur différentiel supplémentaire), votre installation peut être déclarée non conforme.
4. Défauts d’isolation
L’isolation de votre installation électrique est cruciale pour prévenir les "fuites" de courant qui pourraient provoquer un choc électrique ou un incendie. Si l’isolation est défaillante, votre installation peut être déclarée non conforme.
5. Prises électriques non conformes
Les prises électriques doivent respecter certaines normes, notamment être équipées d’une prise de terre, être installées à une certaine hauteur du sol et ne pas dépasser un certain nombre par circuit. Si vos prises sont installées dans un mur en bois, elles doivent être encastrées avec un dispositif conçu à cet effet.
En cas de non-conformité, vous disposez d’un délai d’un an pour vous remettre en ordre et faire effectuer un nouveau contrôle. Dans le cas d’une vente, le nouveau propriétaire a 18 mois après la signature de l’acte de vente pour réaliser les travaux de mise en conformité.