La ville de New York a récemment adopté une législation plus stricte concernant les locations touristiques via Airbnb. Qu’est-ce qui a motivé cette décision et quelles pourraient être les conséquences directes sur le marché immobilier local ?
Face à une crise du logement persistante, New York a décidé d’agir pour protéger son marché immobilier résidentiel. Les principales raisons de cette décision sont :
- La saturation du marché de la location touristique, qui réduit l’offre de logements disponibles pour les résidents.
- La hausse des loyers due à la diminution de l’offre de logements résidentiels.
- Le souhait de revenir à l’esprit initial d’Airbnb, qui était de partager son propre logement, et non de transformer des résidences permanentes en locations touristiques.
Conséquences directes sur le marché immobilier
Avec cette nouvelle législation, plusieurs impacts sont attendus sur le marché immobilier new-yorkais :
- Augmentation de l’offre résidentielle : La ville estime que près de 10 000 logements, précédemment listés sur Airbnb, pourraient revenir sur le marché résidentiel.
- Stabilisation des loyers : Avec une offre accrue, les loyers pourraient se stabiliser, voire diminuer, rendant la ville plus abordable pour ses résidents.
- Transparence accrue : Les propriétaires souhaitant louer leur bien via Airbnb devront s’enregistrer auprès de la ville, offrant ainsi plus de transparence et de contrôle sur les locations. Seules les locations de plus de 30 jours, avec un hôte présent et pour maximum deux personnes seront autorisées, à quelques rares exceptions près.
Une tendance qui pourrait s’étendre à d’autres métropoles
La décision de New York pourrait inspirer d’autres grandes villes confrontées à des tensions similaires sur leur marché immobilier. Des villes comme Amsterdam, Berlin ou Paris ont déjà mis en place ou envisagent des mesures restrictives pour protéger leur marché immobilier résidentiel face à la montée des plateformes de location touristique.